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Certes la [url=http://cgi.ebay.com.au/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=140732749694]nike air jordan pas cher Comm[/url] jeune chanteuse Kucerova ne s?exprime pas avec une parfaite diction fran?aise mais révèle un beau talent [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler sito ufficiale[/url] d? actrice dans le r?le de la soeur cadette et quelle juvénilité [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] (le livret mentionne [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] les 15 ans de Sophie) ! L?orchestre dans la formation réduite voulue par Massenet sonne dramatique à souhait. Quant au chef Kent Nagano, si sa gestuelle para?t mécanique, il dirige tout avec une grande cohérence? et la rigueur? -on pense à Boulez- sied bien à cette [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] partition. L?on sait qu?à l?opèra il [url=http://cgi.sendai-p.com/honey/honey.cgi/result:chosennicknameoutsoumpressy%3Bsuccess%3B]barbour Au Québec, une électi[/url] ne faut surtout pas regarder le chef : cela distrait.
Quelle mouche a donc piqué Renaud Machart lors de la récente première de Werther à l?Opéra Bastille ? Dans sa critique (Le Monde du 2 mars 2009) notre auteur, après avoir rendu hommage - à juste titre- aux qualités des [url=http://bbs.danaodai.com/viewthread.php?tid=58004&extra=]hollister france Avignon attaqué[/url] trois principaux chanteurs de cette représentation, juge avec sévérité successivement? la chanteuse Adriana Kucerova (?prononciation [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] indigne?), la mise en scène (?travail benêt?), l?orchestre (?pas très bon)? et le chef d?orchestre (?le moins lyrique de la profession?).
Demeure la mise en scène : disons tout de suite qu?elle est exemplaire. Le parti pris est clair : nous chantons ici la souffrance du jeune [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] Werther, c?est à dire sa solitude. Werther est donc présent sur scène tout au long des quatre actes, au milieu des protagonistes de l?opéra, mais il est seul. Juché sur son rocher, à sa table d?écriture, Werther est à mille lieues de ceux qui l?entourent, seul dans son monde et ses lettres.
L?éclairage est à l?avenant : chatoyant lors des tableaux vivants, froid lors des tableaux qui, dès le premier acte, annoncent la douleur de la mort programmée. De même, le décor unique est en phase avec cette approche : ses graffitis de phrases [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] manuscrites nous rappellent? en permanence le roman de Goethe et les lettres à l?origine du livret.
Ajoutons? quelques trouvailles? (Albert - merveilleux Luc Ferrari- embrassant Charlotte de force tandis que celle-ci rêve à Werther) et un zeste d?humour (Werther faisant la queue malgré lui avec les [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] enfants qui attendent [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] leur tartine dans la fameuse scène du go?ter [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler[/url] disribué par Charlotte) . Même les idées [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler homme[/url] contestables de Massenet sont traitées avec lucidité ; ainsi le compositeur introduit des chants de No?l au dernier tableau, moment d?apogée dramatique ; de nos jours ceci semble un tantinet suranné. Le metteur en scène respecte le choix du compositeur et? le traite dans la parfaite tradition allemande :? le choeur est présenté en crèche vivante, apparition au fond de la scène. On boucle ainsi la [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] boucle, de plain-pied avec le livret qui, au premier acte, moque le Bailli de préparer No?l dès le mois de juillet. Bref, quelle belle soirée.