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isabel marant sneakers Régionales la vague rose
PostPosted: Tue 11:27, 08 Oct 2013
xyrva0h5

 
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Juju : L'alliance à gauche a-t-elle une chance de plus longtemps ou les vieux démons vont-ils bien vite ?
Jérôme Jaffré : Le désastre de la droite est tel qu'effectivement, aucune de ses personnalités ne peut se de du scrutin indemne. Il reste que la seule personnalité plébiscitée par l'électorat de droite pour succéder à Jean-Pierre Raffarin est bien , mais nous voyons clairement que le problème de Jacques Chirac, ce n'est pas seulement de ses électeurs de droite, mais c'est aussi de reconquérir les électeurs qui l'ont abandonné. L'avantage de Sarkozy, ce serait d' une ligne politique beaucoup plus claire et un véritable volontarisme. Je le crois parfaitement capable de toute idéologie libérale, mais pourrait-il s' durablement avec Jacques Chirac ?
Masto11 : c'est une claque monumentale pour la droite. A-t-on déjà vu des échecs aussi sévères dans l'histoire de la Ve République ? Entre 1998 et 2004, ou entre 2002 et 2004, combien la droite a-t-elle perdu de millions de voix ?
Manuchao : Quel est l' du FN ?
Jérôme Jaffré : L'UMP a dramatiquement échoué dans son premier test électoral d'envergure. Elle ne représente guère plus que le RPR traditionnel tout en ayant poussé une partie de l'électorat de tradition centriste ou démocrate-chrétienne dans les bras de la gauche, comme on le voit dans toutes les régions du . S'ajoute à cela le problème interne de sa démocratie et du choix du successeur d'é à l'automne. Il n'est pas sûr que l'UMP survive à l'année 2004.
Jérôme Jaffré : Il n'y a plus, depuis quelque temps, de vague rose en . Quand Jospin est arrivé au , onze des quinze pays de l'Union européenne - si ma mémoire est bonne - étaient dirigés par un gouvernement de gauche, et depuis deux ans, c'est presque l'inverse. Il est vrai que l' est repassée à gauche il y a quinze jours, mais la Grèce a suivi le chemin inverse il y a un mois. Quant à la France, je vous rappelle que la vague bleue tiendra jusqu'en 2007. A coup sûr ! Sauf événements que nul, aujourd'hui, ne peut pré.
Chat modéré par et
Logo : L'effet Sarkozy, quoi qu'on en dise, semble ne pas été ressenti. Sarkozy comme premier ministre, est-ce là le salut de la droite et [url=http://www.ilyav.com/isabelmarant.php]isabel marant sneakers[/url] de ?
JoeyJoe : On a entendu hier soir de la part des leaders de droite que cette "claque" était en bonne partie due au fait [url=http://www.achbanker.com/homes.php]hollister[/url] que le peuple français avait du mal à les réformes et donc sanctionnait dans la précipitation. Premièrement, cette remarque me semble - à personnel - assez méprisante vis-à-vis des électeurs. Et elle nous renvoie à la caricature d'Alain Juppé faite par les Guignols en 1997. N'y a-t-il pas une crise réelle de dialogue entre les électeurs et les leaders politiques qui vient s' à cette crise des institutions ?
Laurent51 : Sommes-nous dans la situation de 1977 après la grande défaite aux municipales de la majorité en place à l'époque ?
Jérôme Jaffré : L'une des principales questions posées par l'ampleur de la victoire de la gauche est la capacité ou non du Parti socialiste à toute leur place à ses alliés. L'échec à droite de l' montre bien que les électeurs n'ont pas envie du parti unique. Il faut plusieurs formations politiques, une négociation en commun du projet et un partage des responsabilités. Je pense que les communistes et les Verts ne vont pas très contents de la place qui leur a été faite dans les conseils régionaux et les conseils généraux.
Paul : Comment expliquez-vous le rejet massif des politiques qui ont été menées à ce jour par l'UMP en France ? Quels ont été réellement les échecs, justifiant une telle réaction, de la droite depuis deux ans ?
GPP29 : Vous parlez d'une crise de gouvernance démocratique dans notre pays. N'est-on pas en face d'une crise de nos institutions ? La Ve République a créé un président quasi inamovible et qui n'a de comptes à à personne. De Gaulle est parti volontairement après un référendum raté, Pompidou est mort à son poste, VGE a été trahi par Chirac, Mitterrand n'était plus en état de se représenter. Comment le règne chiraquien peut-il se ?
Jérôme Jaffré : D'abord, il n'y a pas d'alternance. La droite va au jusqu'en 2007, en concentrant la totalité des pouvoirs nationaux entre ses mains (Matignon, Assemblée nationale, Sénat). Mais vous avez raison de la versatilité des électeurs. Pourtant, elle ne me paraît pas au caractère français, mais sans doute plutôt à une crise de la gouvernance démocratique dans notre pays. Le fait qu'un président de la République, sur la base de 19 % des voix au premier tour, et le parti majoritaire (l'UMP), sur la base de 33 % des voix aux législatives, détiennent tous les pouvoirs leur donne une base démocratique et électorale insuffisante pour d'un véritable soutien dans le pays sur la politique que conduit le président. Cela conduit à des majorités de rejet et à des votes-sanctions à répétition. C'est à mon sens le principal problème politique du pays.
, la défaite de l'un, [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie soldes[/url] c'est forcément la victoire de l'autre sauf situation exceptionnelle, comme celle que nous avons connue en 2002. Ce qui est vrai, c'est que le scrutin s'est déroulé sous le signe d'un vote pour ou contre le gouvernement, et sur cette base-là, le résultat est sans ambiguïté. C'est une sanction du gouvernement et la plus grande victoire jamais remportée par la gauche dans les élections locales.
Jérôme Jaffré : Il ne peut pas y beaucoup de débats sur ce point. C'est une victoire écrasante du . C'est lui qui prend la présidence des 12 régions conquises sur la droite. Et au renouvellement des cantonales selon Le Monde d'aujourd'hui, il a huit fois plus de conseillers généraux que le PC et 84 fois plus (oui, je ne me trompe pas !) que les Verts. Le risque pour le PS, c'est celui du retour à l'hégémonie, la tentation d'écraser ses partenaires alors qu'il ne pourra en 2007 qu'avec un PC contenant l'extrême gauche et les Verts acceptant "la nouvelle alliance historique" envisagée par François Hollande.
Caro : Quelle est la tendance des jeunes électeurs ?
Jérôme Jaffré : Il faudra l'étudier à travers les sondages post-second tour. Au premier tour, 57 % des 18-24 ans avaient voté pour la gauche (48 % ) et l'extrême gauche (9 %), soit douze points de plus que la moyenne nationale, ce qui montre bien qu'après la combinaison du désintérêt et du vote protestataire qui avait marqué le comportement des jeunes à la présidentielle 2002, la mobilisation et le vote anti-gouvernement caractérisent leur choix en mars 2004.
Masto11 : Finalement, ce vote n'est-il pas la preuve que la France est devenue un pays de gauche ? Alors qu'il y a vingt ans, Mitterrand disait que la France était structurellement de droite et accidentellement de gauche, n'est-ce pas l'inverse aujourd'hui ? Le 21 avril 2002, n'est-ce pas l'arbre qui cache la forêt ?
Marco : Ne pensez-vous pas, contrairement aux commentaires estimant François Hollande renforcé, que ces élections réhabilitent la politique de et ouvrent grande la porte à son retour ?
Jérôme Jaffré : La fin de votre question donne très justement la réponse à votre étonnement. Pour ces élections, il n'était pas nécessaire à la gauche de d'un leader national indiscutable. Mieux valait s' sur des candidats bien implantés localement, sur la volonté collective de sanction du gouvernement.
Jérôme Jaffré : Il est évident au vu du second tour, et déjà aussi du premier tour, que la gauche a effectivement réussi à la fois à l'extrême gauche et à le vote des catégories populaires. Mais est-ce la gauche de gouvernement, comme vous dites, ou la gauche d'opposition ? La gauche qui a gagné hier, c'est bien celle de "l'opposition frontale" au en place. Autre chose sera de présenter aux Français un projet politique et de leur le sentiment [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour paris[/url] et la confiance que des réformes aussi lourdes et nécessaires que celle de l'assurance-maladie peuvent être conduites très différemment par une gauche de gouvernement plutôt que par la droite de gouvernement.
JPZ : Quelles sont les principales raisons d'un vote aussi massif à gauche ?
Lmoi : A contrario de la gauche, qui avait limité les dégâts lors des élections intermédiaires entre 1997 et 2002 puis été sanctionnée lourdement à [url=http://www.ilyav.com/isabelmarant.php]isabel marant pas cher[/url] la présidentielle, la droite peut-elle le sursaut nécessaire pour efficacement les échéances de 2007 ?
Jérôme Jaffré : Il est clair qu'une partie significative des électeurs UDF n'a pas voulu pour les listes UMP-UDF du second tour. C'est manifeste dans les régions où l'UDF avait choisi de les ententes de 1998 avec le Front national : et . C'est là où la gauche progresse le plus [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler sito ufficiale[/url] entre les deux [url=http://www.mnfruit.com/doudounemoncler.php]moncler pas cher[/url] tours. C'est visible aussi dans les régions où la division avait été très forte, comme en (la région de Bayrou) ou en Haute-Normandie (la région d'Hervé Morin, le président du groupe parlementaire UDF). Faut-il s'é cependant de cela dès lors que, dans les sondages de l'entre-deux-tours, un tiers des électeurs UDF déclaraient sanctionner le gouvernement ?
Maurice : Quelle tendance, au sein de la gauche, semble gagné selon vous ?
FN : UN VOTE DE CONTESTATION RADICALE
PhildeCH : Comment se fait-il que la gauche ait réussi un tel score alors qu'elle ne dispose d'aucun leader indiscutable ? N'est-ce pas d'ailleurs une des raisons de son succès ?
Nico77 : Après ce terrible échec, le président Chirac ne devrait-il pas l'Assemblée nationale ?
Jérôme Jaffré : Il n'y a pas de précédent aussi fort sous la Ve République. Il faudrait au début de la IVe République et aux élections municipales de 1947 pour avec la victoire du RPF du général de Gaulle un raz-de-marée comparable. Mais n'oublions pas que la réforme du de scrutin des régionales, avec l'élection directe des présidents de régions par les électeurs, a complètement changé les choses et favorise le fait qu'un seul camp (la gauche dans ce cas-là) s'empare de toutes les régions. On voit curieusement que la droite n'a pas tant perdu, [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany[/url] compte tenu de la hausse de la participation. C'est la gauche qui en a énormément gagné, environ 3 millions depuis juin 2002.
Dartagnan : A-t-on une idée de la manière dont se sont reportés les suffrages de l'UDF au second tour ?
Masto11 : Comment expliquez-vous que personne n'ait vu cela ? Ni les sondages, ni l'opposition, rien n'indiquait un tel revers. Vous qui suivez la vie politique depuis des années, est-ce que, honnêtement, vous aviez anticipé cela, et y comprenez-vous quelque chose ?
Jérôme Jaffré : Je crois que vous avez raison, la question de fond est bien celle des institutions. La combinaison de l'irresponsabilité - pas seulement pénale - mais aussi politique du président de la République pendant son mandat et le mécanisme du scrutin majoritaire qui amplifie massivement le poids des majorités à souvent de minorité des voix, finit par peser une chape de plomb sur notre vie démocratique. Curieusement, le quinquennat, pour le moment, n'y a pas changé grand-chose. A terme, on peut qu'il faudra soit vers la suppression du poste de premier ministre pour le président de la République à une ligne et une responsabilité politiques, soit vers le transfert de l'essentiel de ses pouvoirs vers le premier ministre, qui, à ce moment-là, deviendrait, comme dans la plupart des grandes démocraties européennes, le véritable chef de l'exécutif.
Jérôme Jaffré : A ce point, ce n'était pas envisageable. Nos hypothèses de travail avant le premier tour étaient une nette progression de la gauche en nombre de régions, ne serait-ce qu'en raison du changement de mode de scrutin, après le premier tour. J'envisageais que 17 ou 18 régions soient gérées par la gauche, mais je ne pensais pas à ce chiffre de 20. Et en particulier à ce qu'une région aussi conservatrice que les Pays de la Loire (l'ancien pays des chouans) tombe à gauche ou qu'en Champagne-Ardenne, le refus des socialistes de avec les Verts ne suffise pas à les de la victoire. Pour le reste, j'espère y quelque chose car nous sommes toujours plus intelligents avec les résultats en main plutôt qu'avec les sondages et nos hypothèses de travail.
Jérôme Jaffré : Le FN va à l'évidence , et les résultats du second tour l'y encouragent. Ainsi, dans les 17 triangulaires du second tour où il est présent, il représente encore 15,1 % des voix contre 16 % au premier tour, soit seulement un point perdu. Le fait nouveau et assez stupéfiant est que dans les cas de duel entre la gauche et [url=http://www.mnfruit.com/abercrombie.php]abercrombie[/url] la droite, seule une minorité de ses électeurs semblent choisi de pour les candidats de l'UMP, obéissant ainsi à une logique antigouvernementale absolue. Cela ne s'était jamais produit depuis vingt ans que le FN existe à un haut niveau et fait donc de son électorat moins un vote à droite de la droite qu'un vote de contestation radicale.
Pierre : L'UMP a-t-elle encore un ?
Bimier : Les résultats d'hier ne montrent-ils pas que la gauche de gouvernement parvient à les couches populaires, au détriment des extrêmes ? Ce mouvement est-il durable ou est-ce le simple reflet du vote-"sanction" ?
Lachoue : Peut-on un parallèle avec ce qui s'est passé ou ce qui pourrait se dans les différents pays de l'Union européenne concernant une possible vague rose ?
CRISE INSTITUTIONNELLE ?
Jérôme Jaffré : C'est à la fois juste et peut-être un peu illusoire. La dimension principale du vote du 21 avril, c'était un vote de rejet de la classe politique plus que de la gauche. Je rappelle que Jacques Chirac, président sortant, n'y avait obtenu que 19 % des voix au premier tour. La gauche, de surcroît, a été éliminée par la dispersion de ses électeurs entre six candidats. Tout cela n'est pas effacé et la classe politique n'a pas miraculeusement changé d'image. [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] Mais, dans ce scrutin des régionales, la gauche a su s', et les électeurs ont été à nouveau très sensibles aux différences de fond qui séparent la gauche de la droite.
Jérôme Jaffré : Il est sûr que leur vote aux électeurs n'est pas la meilleure façon de leur confiance ! On peut un Parlement, on ne peut pas le [url=http://www.mquin.com/saclancel.php]lancel[/url] peuple... La difficulté de la droite vient aussi de son usage excessif du mot "réforme" quand il faudrait en réalité de sacrifice, d'austérité ou de remise en cause. C'est évidemment une politique difficile à , elle pourrait cependant être comprise si la droite parvenait à partager le sentiment qu'elle était à la fois nécessaire et équitablement répartie. A l'évidence, elle n'y est pas parvenue.
Jérôme Jaffré : La défaite est plus ample, beaucoup plus ample qu'aux municipales de 1977, mais la situation politique est très différente. Après les municipales de 1977, le PC (qui était à l'époque aussi fort que le PS !) et les socialistes se sont déchirés, ce qui les a privés de la victoire aux législatives de l'année suivante. Aujourd'hui, le PS occupe une position totalement dominante à gauche et, du côté de la droite, en 1977, giscardiens et chiraquiens se déchiraient alors qu'aujourd'hui, l'UMP rassemble 90 % des parlementaires de droite.
Jérôme Jaffré : Cela me paraît excessif. En fait, la gauche est majoritaire dans ces élections régionales et cantonales, mais c'est la première fois qu'elle l'est depuis 1988. Et la plupart des victoires qu'elle a remportées depuis 1981 sont dues aux divisions de la droite. En revanche, là où vous avez raison, c'est que nous assistons à des évolutions sociologiques ou géographiques qui, sur le long terme, montrent la capacité de la gauche à des suffrages dans les classes moyennes, y compris aisées, ou dans des territoires réputés jusque-là conservateurs (comme le Grand-Ouest ou Paris). Dans la capitale, la liste de Jean-Paul Huchon emporte d'ailleurs la majorité absolue des voix avec 50,4 %, alors que Bertrand Delanoë n'en avait obtenu que 48,6 % au deuxième tour des de 2001.
Jérôme Jaffré : On ne peut pas lui de se refaire [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php‎]giuseppe zanotti soldes[/url] hara-kiri si l'on veut bien qu'il est déjà un miraculé de 1997. Mais il est clair qu'un changement politique dans les deux sens du terme, d'hommes et de ligne politique s'impose. Je ne suis pas sûr qu'il accepte de le . On ne peut pas à des élections régionales de les élections présidentielle ou législatives, mais les institutions de la Ve République donnent tant de à un seul camp qu'il peut (jusqu'à un certain point) le mécontentement du pays au moins un certain temps.
Nibouque : Le résultat de ces élections n'appelle-t-il pas une relecture du 21 avril 2002, qui avait été interprété comme une sanction de la gauche ?
Jérôme Jaffré : Nous sommes si loin de 2007 qu'on ne peut pas de la déroute de la droite hier un pronostic quelconque sur sa situation en 2007. A la condition cependant pour elle que le président de la République sache des conclusions du scrutin qui permettent aux Français d' le sentiment que leur message est entendu et que la ligne politique du est infléchie en tenant compte de leurs souhaits. C'est ce qu'avait fait, par exemple, François Mitterrand en 1984 après la lourde défaite des européennes en remplaçant par [url=http://www.jyjkzx.com/w/E_GuestBook.asp]abercrombi[/url] , ce qui [url=http://city.chsnenu.edu.cn/guestbook.asp]giuseppe z[/url] avait préparé le terrain à une défaite beaucoup plus limitée aux législatives de 1986, puis à sa propre réélection, cohabitation aidant, en 1988.
Jérôme Jaffré : Je suis d'accord avec la première partie de votre conclusion mais pas avec la seconde. Oui, il y a réhabilitation de la gestion gouvernementale de Lionel Jospin, et son soutien aux candidats de gauche va à les scrutins à . Mais je pense que l'hypothèse de son retour s'est éloignée, les socialistes sont brutalement passés du vide au trop-plein. L'hypothèse d'un appel à Lionel Jospin aurait eu du sens si la gauche n'était pas parvenue à se et à . Nous sommes dans le cas inverse, et le rôle de François Hollande va s'en accru.
Jérôme Jaffré : Il y a sans doute une multiplicité de causes. Je me contenterai d'en deux ou trois. D'abord l'usage du mot "réforme" à tort et à travers correspond en fait souvent à des mesures d'austérité qui ne sont pas présentées comme telles, ce qui apparaît comme indigne de vérité ou un artifice de communication. En second lieu, le gouvernement a laissé se développer toute une série de mouvements de mécontentement sociaux très forts sans les véritablement, et même pire, en donnant le sentiment de certaines catégories (comme les restaurateurs) au détriment d'autres (comme les chercheurs, etc.). Enfin, le gouvernement, et en particulier le premier ministre, ont voulu le caractère national de ces élections régionales et la mise en cause de leur action plutôt que de l' franchement en tentant de leurs électeurs de leur politique.
Jérôme Jaffré : C'est incontestablement la dimension pour ou contre le gouvernement qui l'a emporté jusqu'à hier soir. On pouvait que le maintien du Front national en triangulaire dans 17 régions allait être un facteur décisif de victoire de la gauche. Mais au vu des chiffres, il m'apparaît que la gauche l'aurait emporté pratiquement de la même façon (sauf en ) si le n'avait pas pu accéder au second tour.
Goulag : La France est-elle condamnée à une [url=http://www.heguruschool.com/qa/?p=5#comment-189503]abercrombie milano OGM lAutorité européenne juge le ma s MON810 sans risque[/url] alternance permanente ? Les réformes structurelles semblent impossibles avec une telle versatilité des électeurs !
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