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| Joined: 08 Aug 2013 |
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| Location: England |
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A cet égard, le [link widoczny dla zalogowanych] spectacle de la campagne [link widoczny dla zalogowanych] électorale est inquiétant : les deux partis qui [link widoczny dla zalogowanych] constituent l'actuel gouvernement - le Pasok, à gauche, et Nouvelle Démocratie, à droite -, ont de bonnes chances de leur cohabitation. Pourtant, ils ont fait campagne l'un contre l'autre comme au plus beau temps de ce bipartisme clientéliste qui a tant paralysé la Grèce. Face à eux, la gauche hostile aux plans [link widoczny dla zalogowanych] d' européens n'a pas su une alternative crédible. A l'opposé, l'entrée possible au Parlement d'un parti fasciste, L'Aube dorée, fait une lourde menace sur un pays traumatisé par sept ans de [link widoczny dla zalogowanych] junte militaire, de 1967 à 1974.
et celle du monde vont se vers la . Dans l'espoir que ce pays commence [link widoczny dla zalogowanych] enfin à émerger de la crise terrible dans laquelle il s'est plongé. Avec la crainte, tout aussi grande, qu'il n'y parvienne pas.
Rarement, pourtant, une élection aura été [link widoczny dla zalogowanych] aussi peu porteuse d'espérances. Accablé, écoeuré et déboussolé, le peuple grec va , dimanche, dans un mélange de peur, de colère et de résignation. Rarement, par conséquent, le résultat d'une telle consultation aura été aussi incertain. Tout y contribue : l'éparpillement des candidatures, le discrédit des responsables politiques - de gauche comme de droite -, la montée des extrémismes, l'indécision des électeurs. Rien ne garantit, bien au contraire, que ce scrutin permette de l'instabilité et de un gouvernement capable de et d' les rudes décisions qui l'attendent.
Jamais en Grèce, depuis la fin de la guerre, un scrutin n'a été aussi crucial. Son enjeu n'est rien de moins [link widoczny dla zalogowanych] que la place du pays dans l'Europe et dans la zone euro ; et [link widoczny dla zalogowanych] sa capacité à sa faillite actuelle.
Dimanche 6 mai, les Grecs se rendent aux urnes pour élire un nouveau Parlement. Six mois après le psychodrame [link widoczny dla zalogowanych] qui a conduit à la démission du premier ministre socialiste éou et à son remplacement par l'ancien vice-président de la Banque centrale européenne, émos, ce doit [link widoczny dla zalogowanych] être un nécessaire moment de vérité.
Qui plus est, dans le berceau de la démocratie, l'élection reste le premier moyen d' un débat national approfondi, de les responsabilités et les projets des uns et des autres, d' les inquiétudes, les colères et les attentes des citoyens, enfin de refonder la légitimité de ceux qui, demain, auront la charge de le pays de l'ornière.
A la demande de l'Europe, du FMI et de la Banque mondiale, le gouvernement de Georges Papandréou avait fait la liste de 180 professions dites "fermées", des avocats aux pharmaciens, qui bénéficiaient de privilèges destinés à les protéger d'une trop forte concurrence. Une profession fermée est restée protégée, on s'y succède de père en fils, en toute impunité : celle [link widoczny dla zalogowanych] des hommes politiques grecs. Elle est à réformer d'urgence. On peut, hélas, que le scrutin du 6 mai y contribue.
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