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louboutin Les espoirs déçus des intellos d
PostPosted: Wed 8:56, 09 Oct 2013
xyrva0h5

 
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Tout de même, on reconna?t au président le mérite d' mis un terme au sarkozysme. Ce n'est pas rien, pour la gauche intellectuelle. "Il y a [url=http://www.mnfruit.com/louboutinpascher.php]louboutin[/url] un point sur lequel Hollande n'est certainement pas décevant, c'est la normalité. En réalité, il accompagne un mouvement de fond de la société fran?aise qui se normalise au sens où elle n'attend plus grand-chose de l'Histoire, remarque Christophe Prochasson. Ce n'est peut-être pas très glorieux, mais ce ne serait pas décevant en soi, si seulement c'était porté par un discours." On en revient aux mots.
Alors, à qui la faute ? A Voltaire, entend-on – la fameuse promotion 1980 de l'ENA dont sont sortis Fran?ois Hollande et son entourage proche. "Sur le programme, comme dans d'autres domaines, Fran?ois Hollande fonctionne avec des réseaux de confiance et d'allégeance sur un mitterrandien", note Marc-Olivier Padis. La promotion Voltaire, ce serait la métaphore d'une "aristocratie d'Etat" s?re d'elle et peu capable d'.
Thomas Piketty résume vigoureusement : "On a devant nous le sommet de la technocratie socialiste au , très confiante dans ses compétences. Je n'ai pas de doute sur le fait qu'ils ont fait de très bonnes dissertations à 20 ans, mais je ne suis pas certain que cela suffise pour dans le XXIe siècle." Emmanuel Todd renchérit : "L'une des caractéristiques des hautes sphères du PS, c'est qu'elles ne lisent pas de livres. Or, pour nous, la réalité est dans les livres." Ces remarques révèlent l'étendue du malaise. On s'accuse mutuellement, d'un c?té d'arrogance, de l'autre de na?veté.
Plus emblématique encore, la réforme fiscale proposée par . Le jeune économiste brillant, proche du PS, n'aboutit à rien. Non seulement les fameux "75 [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] %" sont en train de dans les oubliettes après la censure par le Conseil constitutionnel, mais le gouvernement évoque une [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] augmentation de la TVA au 1er janvier 2014. "L'abandon de cette ambition d'une plus grande égalité fiscale est une immense occasion perdue", constate l'historien , un des animateurs du cercle de réflexion La République des idées.
Douze mois plus tard, c'est une note sur la déception des uns et des autres qu'il faut écrire. Et elle est longue. Ou très courte, car l'amertume les rend souvent peu loquaces : "manque d'envergure", "gestion à la petite semaine", "stratégie du passage entre les gouttes". La contrariété est parfois plus tonitruante. "Ce qui est stupéfiant, c'est le vide", s'exclame , qui avait théorisé le "hollandisme révolutionnaire", cette disposition qu'il prêtait au candidat "normal" à la main sur la finance. Le démographe ajoute : "Comment prétendre sans idée dans une phase de crise mondiale ? C'est ahurissant."
Pour , directeur de la rédaction du mensuel Alternatives économiques, le sommet européen de juin 2012 est la scène inaugurale du quinquennat. Hollande sort par la petite porte, alors qu'il avait une carte à pour infléchir la politique d'austérité dictée par la chancelière allemande : "Le bilan du gouvernement n'est pas nul, mais la colonne vertébrale a été durablement orientée à ce moment-là, et de manière contestable."
les mains dans le cambouis. De ne pas [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] se de des pétitions de soutien ou des tribunes dans la presse. pouvait la présidentielle de 2012, et il fallait l' – la gauche en et en propositions, se à la mécanique fine, des notes de synthèse, des dossiers clés en main, des courts et accessibles... A cette t?che, des intellectuels, des chercheurs, des universitaires de tous ?ges et de toutes disciplines étaient prêts à s'.
"DES PLOMBIERS, PLUS OU MOINS BONS"
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"Il y a eu une volonté de du programmatique, et c'était nouveau", confirme é, qui termine son doctorat sur les relations entre des intellectuels de gauche et les responsables politiques. C'était même étonnant, cette disponibilité, "d'autant que ce type de mobilisation demande beaucoup d'abnégation", souligne , directeur de la rédaction de la revue Esprit.
Abnégation sans doute, mais l'espoir était là : la gauche allait plus de pouvoirs que jamais, le moment était historique. A la Fondation Jean-Jaurès, au Laboratoire des idées sous l'égide de Martine Aubry, au sein du think tank Terra Nova, partout, on planchait pour être à la hauteur du défi que soulevait la crise. Une avalanche de notes en est sortie : sur la fiscalité, la relance, le système bancaire, les nouvelles , les mutations de la société, l'écologie, la ...
Tout de même, il y aurait [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie soldes[/url] d'autres blocages. Dominique Méda déplore par exemple une incapacité à les grandes transitions : elle-même issue de l'ENA, elle conna?t bien la haute fonction publique : "Toute réforme de grande portée est vue comme irréaliste. Dans les cabinets ministériels, la reconversion écologique fait de . [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] C'est le cadet de leurs soucis."
Aujourd'hui, [url=http://www.mquin.com/saclancel.php]lancel[/url] tout est-il joué ? La désillusion consommée ? Un deuxième acte du quinquennat doit s', nous dit-on. Fran?ois Hollande n'était pas l'homme de la rupture en cent jours – question de . Peut-être n'est-il pas l'homme d'une première année, mais celui d'un mandat ?
L'historien , qui tente d' avec le sénateur socialiste Ga?tan Gorce des rencontres entre intellectuels et politiques (sans de politiques !) au sein de la Fondation Jean-Jaurès, constate l'hégémonie d'une vision technocratique de la politique. "La politique, ce n'est pas aussi simple que : un problème, une solution. ainsi, c'est la dévitaliser, que la rationalité n'est pas tout. Si on ne croit plus au sens de l'Histoire, on se retrouve avec des plombiers, qui s'avèrent plus ou [url=http://www.jhchjzx.com/Huaihi_GuestBook.asp]abercrombi[/url] moins bons."
CONTACTS [url=http://www.gzsczx.com/E_GuestBook.asp]abercrombi[/url] INDIRECTS
?Dans ce qui appara?t comme une suite de capitulations, les intellectuels n'ont-ils vraiment aucune part à ? [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany outlet[/url] "C'est peut-être aussi notre faute. Qui porte parmi nous les éléments de ce souffle ? [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler sito ufficiale[/url] On nous entend beaucoup, nous, les économistes, pas beaucoup les autres disciplines", regrette Philippe Askenazy. Bruno Palier, spécialiste des systèmes sociaux et membre du conseil d'orientation de Terra Nova, refuse lui aussi de le récit manichéen d'un [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie[/url] malentendu dont la faute incomberait aux politiques : "Mon constat, c'est l'échec des intellectuels. Nous n'avons pas été capables de créer une vision cohérente et forte pour la -démocratie au XXIe siècle. Bien s?r, on peut qu'il faut arrêter l'austérité. Mais après, on fait quoi ? A-t-on pensé une alternative assez [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie pas cher[/url] convaincante pour que les politiques nous suivent ? ?a reste à ."
Ils étaient partis en rangs dispersés selon leurs affinités politiques, et, au terme de la première année du mandat de Fran?ois Hollande, leurs priorités ne sont toujours pas les mêmes. Pourtant, ils se retrouvent souvent sur le constat des occasions manquées. La sociologue Dominique Méda, membre de la ès et du conseil de surveillance de la toute nouvelle Fondation pour l'écologie politique, cite, parmi d'autres renoncements, la réforme du système bancaire, qui ne modifie le système qu'à la marge. Et pourtant, la promesse d'un combat contre le gouvernement de la finance, faite pendant le discours du Bourget en janvier 2012, avait marqué les esprits.
LA FAUTE ? VOLTAIRE
Tout ce travail pour rien, vraiment ? Les cercles de réflexion fonctionnent aujourd'hui au ralenti. Rien à avec la bonne volonté, sinon l'enthousiasme observés durant l'automne et l'hiver 2011-2012. "J'ai pris conscience très vite après l'élection, et même après les primaires, que je ne pouvais pas une influence sur l'action publique", souligne le sociologue Michel Wieviorka, qui avait participé au "Lab" de Martine Aubry. Il en a tiré les conséquences, et s'en est retourné à ses chères études. Il confie : "Grossièrement, je dirais que sur les dossiers économiques et sociaux, la crise a tout emporté ; sur les enjeux sociétaux, comme l'immigration ou la diversité, le gouvernement est trop prudent ; et sur l', les sociales, qui pourraient pourtant éclairer l'action militaire et diplomatique, sont tenues à l'écart."
"IMMENSE OCCASION PERDUE"
D'autres sont moins catégoriques, mais tout aussi dubitatifs : "On est écoutés, très certainement, mais nous entend-on ?", demande l'économiste . Comme lui membre du conseil d'orientation de , , professeur d'économie à Harvard, dresse un bilan en demi-teinte. Les contacts existent, mais ils sont aujourd'hui indirects, constate-t-il : "Je n'ai pas revu Fran?ois Hollande depuis la fin du mois de mai 2012. On a parfois l'impression qu'il nous évite. Sa économique va dans le bon sens, mais c'est hésitant."
Un [url=http://park15.wakwak.com/~haruka/cgi-bin/off/yybbs.cgi]moncler Corée les trois leç[/url] sentiment domine chez les intellectuels : l'absence [url=http://www.louboumaterialistanyc.com]louboutin pas cher[/url] de souffle. Il n'y aurait ni vision ni dessein collectif. Or, pour beaucoup, c'est à cette aune que se mesure l'ambition politique. Le mathématicien é, qui avait soutenu Fran?ois Hollande contre avant la primaire socialiste, semble abasourdi par la paralysie dont fait preuve le gouvernement : "Il n'ouvre aucun espoir politique. Rien n'est tenté. Pas même dans le discours !"

Un an après sa formation, le gouvernement donnerait le sentiment de plut?t que de . "L'austérité, je la regrette, tout comme l'absence de discours susceptible de un sens et d' dans un projet de société global les politiques actuellement développées", ajoute Dominique Méda.


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