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Les amortisseurs sociaux de l'Etat-providence ont permis aux plus démunis et aux nouvelles victimes de la crise de la tête hors de l'eau. Le secteur privé pouvait dès lors se désendetter de ses folies débitrices - et créditrices.
Entre 2000 et 2009, la proportion [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] d'élèves de 15 ans en échec scolaire est passée de 15 % à 20 %, le chiffre de 150 000 jeunes sortant de l'école sans qualification ne diminue plus depuis des années.
Il est dès lors difficile d'échapper, avec ou sans lunettes 3D, à la [url=http://park16.wakwak.com/~sakura2nd/cgi-bin/yybbs.cgi%3Fpage%3D60]louboutin pas cher Médiator [/url] métaphore du Titanic, désormais centenaire. Pendant que, sur le pont, on discute de la meilleure fa?on pour les gouvernements de les marchés, pour les Etats de leurs créanciers, pour les institutions internationales de les banques, dans les soutes, l'iceberg de la crise déchire le corps .
Qu'elles soient [url=http://www.louboumaterialistanyc.com]louboutin[/url] l'occasion de la combustion de la mèche lente de la nouvelle Grande Dépression ne devrait guère . Qu'elles incitent à de nouvelles priorités aux politiques menées n'est pas forcément une mauvaise chose. C'est même à cela qu'elles servent.
M?TAPHORE DU TITANIC
D'abord, celle des "indépendants précaires" - auto-entrepreneurs, ch?meurs incités à créer leur propre activité, ex-salariés "externalisés" -, dont le nombre (hors salariés exer?ant une activité indépendante pour compléter leurs revenus) a gonflé de 300 000 depuis le début de la crise.
La patate chaude de la dette est ainsi passée de la sphère financière au secteur public ? Qu'à cela ne tienne, celui-ci a immédiatement commencé sa propre cure d'amaigrissement à coups de plans d'austérité. Rassurées, banques et devaient à , créer des emplois, la croissance et les recettes publiques, bref rétablir les équilibres "naturels".
D'autres données sont plus anciennes ou partielles, signe que l'outil statistique n'est guère sollicité pour l'urgence, mais la tendance est là. Entre 2008 et 2010, le taux [url=http://www.mquin.com/saclancel.php]lancel[/url] de ch?mage des travailleurs non qualifiés est passé de 12,7 % à 16,1 %. Cette année-là, 8,2 millions de Fran?ais vivaient sous [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie soldes[/url] le seuil de pauvreté (60 % du salaire médian), 330 000 [url=http://cgi.ebay.com.au/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=140751927900]tiffany outlet Achats dérisoi[/url] de plus qu'en 2007.
Il est vrai que les indicateurs le plus souvent évoqués sont restés plut?t rassurants, surtout par rapport à nos voisins irlandais, espagnols ou grecs : le taux de ch?mage moyen a été contenu aux alentours de 10 %, le "risque de pauvreté et d' sociale", tel que défini par Eurostat, [url=http://www.vill.tabayama.yamanashi.jp/cgi-def/admin/C-002/bb1208/visit/main.pl?PAGE_NUM=1]abercrombie Lathlète grecque [/url] est passé de 18,8 % à 19,3 % entre 2006 et 2010... Nous sommes loin de la plongée abyssale de la crise des années 1930.
Dans une étude à para?tre dans un numéro spécial de la revue allemande CESIfo forum (Munich) sur le marché du travail en dans la crise, Philippe Askenazy (Ecole d'économie de Paris et chroniqueur au "Monde éco & entreprise") et Christine Erhel ( d'études de l'emploi) observent que la France a lissé le choc de l'emploi, gr?ce à la baisse des salaires, l'usage massif des RTT, le maintien dans l'emploi des seniors sous la contrainte de la réforme des retraites.
Or, cette population est caractérisée, faute d'un chiffre d'affaires suffisant et pérenne, par la faiblesse de son revenu. Tout comme l'autre catégorie, celle des "hyperprécaires" : en 2011, neuf millions de contrats de travail avaient une durée inférieure à une semaine.
DEUX NOUVELLES CAT?GORIES SUR LE MARCH? DU TRAVAIL
Lorsque l'Etat-providence s'est mis à son tour à dans ses dépenses, à ce moins [url=http://www.mquin.com/saclancel.php]lancel pas cher[/url] de revenu [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany[/url] s'est ajouté le moins de prestations sociales, le moins de publics, le moins de perspectives d'en . Le "taux de renoncement aux [url=http://www.mnfruit.com/louboutinpascher.php]louboutin pas cher[/url] soins pour [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] des raisons financières", proche de 12 % en 2002, monte régulièrement depuis : il atteignait déjà 17 % en 2008, 27 % chez les ch?meurs.
Ce délitement du capital social n'a pas la [url=http://www.jordanpascherofficiele.com]air jordan pas cher[/url] brutalité des années 1930, mais elle conduit au même résultat, ici comme ailleurs, aujourd'hui comme alors. Paris et Berlin ont certes empêché le référendum grec mais, du moins jusqu'à nouvel ordre, les échéances électorales sont inévitables.
inscrits depuis un an ou plus est passé de 980 000 à 1,6 million, la durée moyenne d'inscription des sortants du ch?mage est passée de 195 à 250 jours.
L'histoire qui devait s'écrire aurait donc d? être la suivante. Après le krach de l'automne 2008, les Etats ont, sagement, évité le scénario du krach de 1929 en injectant dans l'économie 5 000 milliards de dollars (3 776 milliards d'euros) de déficits budgétaires publics supplémentaires sur les deux années suivantes.
Mais [url=http://www.louboumaterialistanyc.com]louboutin pas cher[/url] les choses ne se sont pas passées selon cet encha?nement idéal. Car la [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] destruction de richesse et la perte de confiance ont été telles que le secteur privé a continué à désinvestir au moment où les Etats s'y mettaient à leur tour. Un cumul des "effets de pauvreté" aux conséquences catastrophiques.
De 2002 à 2009, la disposant de moins de 40 % du revenu médian a augmenté de 43 %. Entre 2010 et 2011, le nombre de personnes demandant de l' aux équipes du Secours catholique a augmenté de 45 %, etc.
Mais les vrais effets de la crise, ajoutent-ils, se situent ailleurs que dans la statistique du ch?mage, à travers l'apparition de deux nouvelles catégories [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] sur le marché du travail.