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En censurant le porno, le législateur a ouvert les [url=http://www.gamatic.com/forums/discussion/27304/peuterey-darty-va-fermer-ses-enseignes-espagnoles-en-juin]peuterey Darty va fermer ses enseignes espagnoles en juin[/url] frontières aux pirates
John B Root, Jack Tyler, Ovidie, Christian Lavil, ou encore tout récemment Sophie Bramly…ils sont peu à s’accrocher à leurs ambitions malgré des moyens limités. Pour réaliser un film de 90 minutes pour Canal+, tourné généralement en cinq jours, ces réalisateurs disposent de 30 000 à 40 000 euros. Un budget qui comprend tout : du voyage à la location de matériel technique et de décors, en passant par les droits [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany[/url] musicaux et la rémunération de l’équipe.
“Tout [url=http://www.qxzz.org/wygkcn_GuestBook.asp]hollister[/url] pousse à décourager les initiatives créatives”, regrette, réalisatrice, écrivaine et directrice des programmes French-lover TV. Connue pour ses réalisations personnelles, celle que les médias étiquettent "intello du porno" comprend néanmoins que le X avec une réflexion et des scénarios puisse ne pas satisfaire les attentes des consommateurs : "le porno n’est pas regardé par des spectateurs mais [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] par des consommateurs à des fins masturbatoires".
“D’un c?té, ce que nous faisons est considéré comme une [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] ?uvre cinématographique, de l’autre comme un truc dégueu qui n’a [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie pas cher[/url] pas le droit d’exister”, relève Jack Tyler. Pour ce réalisateur indépendant, “un cinéaste de film de genre, ce n’est pas le gore ou les effets [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] spéciaux qui vont l’intéresser, mais la fa?on de mettre en scène. Je suis pareil, je me pose sans arrêt des questions sur ce qui enrobe le sexe : les sentiments, [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] les rapports entre les personnages, les lignes de force", assure-t-il.
Le X amateur est, de loin, le plus consommé, "parce qu’on peut s’y projeter plus simplement : les amateurs dans les gonzos [terme créé en référence au journalisme gonzo, "dans le feu de l'action": quand l'individu tient lui-même la caméra en même temps qu'il tourne la scène,?le spectateur voit ainsi la séquence en plan extrêmement rapproché]?semblent [url=http://www.achbanker.com/homes.php]hollister[/url] plus accessibles que les actrices dans un film scénarisé", explique Mathieu Trachman, sociologue à l’EHESS et auteur d’une thèse sur la pornographie hétérosexuelle depuis 1975. Arrêter d’intellectualiser le porno, la solution serait simple. Mais [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] que 70% des consommateurs préfèrent le porno "sale et misogyne"?n’empêchera [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] pas John B Root de travailler pour les 30% restants, avec ou sans argent. "Petit épicier, je vends des produits bio face à la grande distribution : sans huile hydrogénée, 100% naturelle, avec des vaches [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] dans les p?turages et des poules en liberté".
Porno intellectualisé n’est pas porno consommé
Camille Bordenet
Avec un chiffre d'affaire annuel de 700 000 euros, Explicite-art donne dans le "petit artisanat", reconnaissent ses cinq [url=http://www.youiv.com/home.php?mod=spacecp&ac=blog&blogid=]louboutin pas cher Parts de marché des groupes au[/url] salariés. "Nous sommes le lumpen prolétariat de l’audivisuel !”, déplore John B Root. “Car si tout le monde consomme du porno, personne [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany outlet[/url] ne l’aide”. Toujours en vigueur, la loi de censure de 1975 touche plus lourdement les films X que les autres en leur imposant 10% de taxes supplémentaires sur leurs ventes au Centre National du Cinéma (CNC). Ils sont pourtant exclus, ainsi que les salles qui les diffusent, de toute subvention publique et donc du soutien du CNC.
Censurée par le législateur en 1975, la pornographie en tant que genre cinématographique s’est vue rangée dans la catégorie séparée des sous-genres avant d’être rapidement propulsée dans le "ghetto cracra du web gratuit". Un point de non retour a été atteint avec les sociétés de sites gratuits comme Manwin, des "pirates" qui pillent les réalisations “artisanales” en rachetant les majors de la production X avec l’argent gagné en diffusant du X piraté sur les cha?nes Youporn et Pornhub.
"Lumpen prolétariat de l’audiovisuel"
Ils ne sont plus qu’une poignée d’irréductibles mais ils se battent pour que le porno auquel ils appartiennent continue d’exister. Un porno scénarisé et ambitieux, "moins bête et moins laid"?que les films amateurs en ligne qui ont colonisés le paysage du X fran?ais. Preuve, parmi d'autres, qu’ils y parviennent encore malgré un marché du film scénarisé moribond : l’entreprise du réalisateur John B Root a inauguré, mardi 22 janvier, HOT explicite, son portail de VOD exclusives sur Free TV (canal 174). Une cha?ne autonome [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti pas cher[/url] est aussi en projet.
"Le porno c’est aussi une entreprise de gens passionnés qui se bagarrent pour montrer une belle image de la sexualité, dans un marché qui ne fait rien pour les aider", revendique le pornographe qui a fondé son entreprise en 1995 et a réalisé plus de 150 films (pour Canal+, DVD, c?ble et satellite) toujours avec préservatif et sans acte extrême.
Ces sites sont hébergés dans des paradis fiscaux qui transforment les visites en argent gr?ce au trafic converti vers une offre payante. "C’est du business mafieux, pas des Robins des bois", estime Grégory Dorcel dans une interview à . Proclamé "roi du porno", le co-directeur de Manwin, , a été placé en état d'arrestation en décembre 2012 après son interpellation à Bruxelles pour soup?on de fraude fiscale. “On ne peut pas rivaliser", observe Claire Bee, assistante de production chez Explicite-art. "L’artisanat des passionnés agonise alors que les réseaux clandestins prolifèrent".