www.luntacunt.fora.pl

xyrva0h5

LES BIENFAITS D'UNE INTERVENTION
Pourtant, au fur et à mesure que le conflit s'étendait, les termes de cette équation changeaient, le conflit avec Al-Qaida ne se concentrait plus en Afghanistan, l'intervention devenait alors disproportionnelle [url=http://www.hollisterhanesmorgan.co.uk]hollister[/url] eu égard aux pertes humaines qu'elle engendrait. [url=http://www.theplague.fora.pl/rekrutacja-recrutation,6/hollister-france-mondial-2010-benzema-maladroi,4242.html#5438]hollister france Mondial 2010 Benzema, maladroi[/url] En d'autres termes, même [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany[/url] si la [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] règle de proportionnalité n'est pas exempte de toute critique, il faudrait évaluer tout au long du conflit ce rapport entre les bienfaits et les malheurs de la [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]boots ugg pas cher[/url] guerre, et non pas simplement a priori.
L'éthique de la guerre tout comme le droit sont habituellement composés de trois registres. Le jus ad bellum – le droit de la guerre – régit la décision d' en guerre. Ainsi, la poursuite d'une juste cause est un de ses critères. De nombreuses normes réglementent le déroulement des batailles. Elles naissent dans le jus in bello – le droit dans la [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] guerre – où, parmi d'autres règles, l'usage du poison est proscrit. Enfin, après la guerre, le jus post bellum encadre les rapports entre les anciens belligérants, par exemple dans le cas des réparations.
Il est illusoire de que les Etats accepteront facilement des règles qui contraignent leurs marges de manoeuvre. Mais il est tout aussi na?f de qu'aucune norme n'est appliquée dans la guerre et qu'aucune règle nouvelle ne verra le jour à l'.
Mais les princes sont comme nous. Pour ceux qui hésitent à , en Syrie ou ailleurs, prime le biais en faveur de l'inaction. Ils seront jugés moins sévèrement pour la faute qu'ils commettent en refusant de assistance à des personnes, civils ou combattants, que pour les fautes qu'ils auront éventuellement commises s'ils décident d'. Ne rien est donc plus prudent.
Quant à la décision d'arrêter les combats, elle est traditionnellement laissée au discrétionnaire des Etats, les belligérants eux-mêmes ainsi que les tiers qui [url=http://www.luowangedu.com/sanding_GuestBook.asp]barbour uk[/url] auraient le d' pour les hostilités. Est-il pour autant acceptable que la guerre en Syrie fasse 200 000, 300 000 morts, voire 1 million, et qu'elle dure trois, quatre ans ou plus ?
Dans le cas de l'Afghanistan, une guerre à laquelle les Nations unies donnèrent leur feu vert, les Américains eurent vite fait de que la poursuite de Ben Laden [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] et la destruction des bases d' étaient des objectifs suffisamment importants à pour des pertes humaines.
Deuxièmement, il faut se sur la notion de proportionnalité, c'est-à-dire le rapport posé a priori entre les bienfaits d'une intervention et les dommages qu'elle peut . Si la nécessité se fait de une nation, un Etat tiers peut la responsabilité de dommages importants en faisant usage de sa force. A contrario, on ne déclenche pas une guerre pour un village. Mais, chemin faisant, les termes de cette équation peuvent .
Deuxièmement, l'estimation du nombre de [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] victimes possibles doit être confiée à des spécialistes que les Etats consulteraient. Leur travail consisterait à la mesure de la létalité à des conflits. [url=http://www.higurashi.org/bbs/joyful.cgi]giuseppe zanotti pas cher Env[/url] Ces données ont aussi vocation à un débat public.
DE LA POLITIQUE-FICTION ?
Un nouveau concept a récemment vu le jour dans la littérature académique?: le jus ex bello. Cette de la terminaison des guerres est une réflexion sur les critères qui devraient de un terme à la guerre avec l'ambition de l'abréger. Cette analyse n'est pas simplement théorique, elle a une vocation pratique. Pourtant, le débat sur l'arrêt des guerres fait défaut. D'emblée, deux questions se posent.
Deux changements devraient lieu pour que soit acceptée une régulation des conflits en vue de les abréger. L'un est culturel et , l'autre est institutionnel. Premièrement, l'ethos guerrier fondé sur une conception de la virilité somme toute assez traditionnelle suivant laquelle les armes est déshonorant devrait être remis en question.
De surcro?t, plus le temps passe et plus cette tendance s'installe. En effet, lorsque plusieurs centaines de milliers de personnes sont déjà mortes, pourquoi se puisque le mal est fait ? Qu'est-ce que 5 000 morts de plus ?
De la politique-fiction ? Pas s?r, si l'on songe à des règles qui paraissaient irréalistes jusqu'au jour de leur apparition, comme la minimisation de la souffrance inutile ou l'intervention militaire humanitaire.
N'est-il pas juste ou tout simplement normal de se la question de quand, vraiment, trop c'est trop ? Quels sont les critères pour de ce moment où une intervention est nécessaire pour un conflit ? Il en est de même du retrait. Quand faut-il ? Ce problème s'est posé pour les Américains en et se pose en . De même pour le , jusqu'à quand les forces fran?aises devraient-elles dans ce [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler sito ufficiale[/url] pays ?
à la réflexion. Que font les pays qui aujourd'hui auraient le d' en ? Ils font leurs comptes. Ils additionnent notamment le nombre de victimes d'une guerre qui dure [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti pas cher[/url] depuis deux ans et qui a déjà fait plus de 100 000 morts (5 000 par mois).
Lire aussi (édition abonnés) : " "
Si tel est le [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] cas, encore faudrait-il y réfléchir maintenant pour éviter demain de ces morts en [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]ugg pas cher[/url] surplus et de la pierre à ceux qui, avec notre assentiment tacite, "ont regardé les trains".
Premièrement, les raisons qui font se une guerre peuvent être différentes des raisons qui l'ont motivée. Une intervention en Syrie pourrait se a priori pour objectif de le régime pour la . Chemin faisant, d'autres objectifs pourraient para?tre plus souhaitables, par exemple un Etat fondé sur le compromis.
Au lieu d'être un exercice de destruction massive, la guerre deviendrait une joute tel un combat de , avec des vainqueurs et des vaincus tenus à des limites temporelles, ou bien tout simplement des parties en présence fatiguées mais non abattues. Un tournant décisif, la guerre ne sera plus l'annihilation de l'autre mais [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] la résolution du conflit.
POUVOIR DISCR?TIONNAIRE DES ETATS