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Les régulateurs se comportent ainsi parce qu'ils ont peur. Ils craignent essentiellement que l'exigence en matière de gouvernance bancaire ne perturbe le flux du crédit. C'est une crainte [url=http://cgi.ebay.co.uk/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=390331089734&ssPageName=STRK:MESE:IT]www.vivid-host.com/barbour.ht[/url] infondée. C'est pourtant ainsi qu'ils pensent et agissent – dans un état d'anxiété irrationnelle.
La troisième et dernière raison de la faiblesse du conseil réside dans le fait que les régulateurs eux-mêmes ont été rendus inoffensifs face au directeur général. Ils pourraient, s'ils le voulaient, accro?tre le des conseils d'administration, ou au moins leur conférer un minimum d'efficacité.
Ainsi, rien ne pousse les responsables de ces banques à la transparence sur leurs prises de risque. Les membres du conseil d'administration sont maintenus dans l'ignorance. Cela leur sert d'excuse pour leur peu de compréhension des opérations financières menées par leur banque.
Les banques en question sont si importantes pour l'économie qu'il est quasi impossible de les réglementer. Or, chaque fois qu'un petit groupe d'individus acquiert un conséquent par rapport à l'Etat et à chacun d'entre nous, cela engendre de gros dég?ts. Le corrompt, et le financier corrompt le système financier.
La deuxième raison est [url=http://rover.ebay.com/rover/1/711-53200-19255-0/1?campid=5336182395&customid=pubster&toolid=10013&mpre=http%3A//cgi.ebay.com/ebaymotors/4Pcs-24CM-PVC-LED-CAR-TRUCK-FLEXIBLE-LIGHT-STRIP-YELLOW-/320606899868]doudoune moncler homme Une si[/url] que la plupart des membres des conseils d'administration n'ont pas les [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] compétences requises. Lesquels d'entre eux, chez JPMorgan ou chez Citigroup, ont l'expérience d'opérations financières complexes de grande envergure, dont dépendra la [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] survie de ces s financières, au cours des dix prochaines années ? Qui, parmi eux, comprend non seulement les risques macroéconomiques sur lesquels tout le monde s'accorde, mais aussi les "risques extrêmes" – des événements de faible probabilité, [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] mais aux conséquences gravissimes – qui interviennent presque toujours dans [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] les crises financières ?
La pression exercée sur JPMorgan Chase était dérisoire, elle ne pouvait rien . C'est avant tout parce que les régulateurs, malgré tout ce qu'ils peuvent , protègent les grandes banques de la discipline imposée par les marchés. L'"importance systémique" est devenue un bon prétexte pour cela, et une raison supplémentaire pour laquelle les dirigeants veulent que leur établissement soit considéré comme trop grand pour faillite.
Une gouvernance efficace peut dans différents cadres formels. En principe, un administrateur en chef externe puissant peut être aussi efficace qu'un président indépendant. Mais quel groupe bancaire dispose d'un tel élément aujourd'hui ? Quels membres d'un conseil d'administration peuvent, et veulent, tête au directeur général ?
La majorité ne disposant pas des compétences voulues, ils ne posent pas de questions gênantes. Cinq ans après la plus grande de ces quatre-vingts dernières années, ceux qui disposent de ces compétences au sein [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] des banques géantes se comptent sur les doigts de la main.
Dans les années qui ont conduit à la crise de 2008 et à la sévère récession qui a suivi, les grandes banques ont été mal gérées, avec un mélange toxique d'orgueil démesuré, d'incompétence et d'endettement excessif. Or, leurs problèmes de gouvernance sont pires aujourd'hui qu'ils ne l'étaient en 2005 ou en 2007. Le même scénario pourrait donc se répéter.
Traduit de l'anglais par . ? , 2013. [link widoczny dla zalogowanych]
La première, la plus importante, est l'absence de régulation par le marché. Il n'est pas possible de un actionnariat important et de l' pour pression sur le conseil d'administration – [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler homme[/url] et encore moins pour une prise de participation hostile. De ce point de vue, l'affaire de la "baleine" est exemplaire.
Ils pourraient par exemple les qualifications exigées pour administrateur de banque (les Etats-Unis font preuve d'un laxisme remarquable en ce domaine). Au lieu de cela, ils restent les bras croisés face à ces clubs qui s'autoperpétuent, et auxquels est surtout un moyen de se flatté.
Mais [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] le problème est beaucoup plus large : pas une seule banque de dimension internationale ne dispose d'un conseil d'administration réellement efficace. Leurs membres sont à plat ventre devant le directeur général, n'examinent pas de [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] près ses décisions et, à quelques rares exceptions près, se [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] contentent d'entériner ses demandes de rémunération. Le manque de vigilance [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti pas cher[/url] des conseils d'administration des grandes banques tient à trois raisons.
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C'est évident dans le cas de JPMorgan Chase. Le rapport de la commission d' bipartite présidée par les sénateurs Carl Levin (démocrate) et John McCain (républicain) en est une illustration parmi d'autres. Il porte sur l'inf?me affaire de la "baleine [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] de Londres", un scandale révélé [url=http://221.7.243.11/Huaihi_GuestBook.asp]barbour ou[/url] en mars par le New York Times sur l'accumulation, [url=http://www.gotprintsigns.com/monclerpascher/]moncler pas cher[/url] par JPMorgan, de paris sur les credit default swaps, ces contrats d'assurance sur une dette, destinés à protéger le créancier, qui sont aussi des outils de spéculation. La banque n'est pas près d'en avec son passé. Elle est encore confrontée à une litanie de plaintes.
masque un problème de plus grande ampleur. Au-delà de la victoire de , qui a conservé la double fonction de président et de directeur général du conseil d'administration (Le Monde daté du 23 mai), il y a eu un échec majeur, celui du conseil d'administration lui-même – un problème qui touche presque toutes les grandes banques du monde.
ETAT D'ANXI?T? IRRATIONNELLE