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hollister Pourquoi le projet de Constitution tunis
PostPosted: Tue 18:13, 24 Sep 2013
xyrva0h5

 
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Cette ambigu?té est destinée à la voie à la charia dans un texte qui ne la mentionne point. En vérité, nous retrouvons dans ce texte la stratégie à laquelle nous a habitués le parti islamiste Ennahda. Face aux protestations démocratiques, il [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] fait semblant de sans finalement rien céder. Ce qu'une main rature, une autre main le récrit sous une autre forme, travestie, déguisée. C'est ainsi que les islamistes jouent la tactique démocratique pour à l'Etat théocratique.
Or, sur ce point, le texte évite d'être explicite : nulle part, il n'est dit que l'Etat garantit la liberté et l'égalité à tout citoyen, sans par le sexe, le genre, l'ethnie, la langue, la croyance. C'est pourtant le minimum attendu d'une constitution qui appartient à notre temps.
Quant au soutien à la , il est censé la vocation humaniste enracinée dans le fonds arabo-islamique. Mais je ne vois pas comment ce , cet engagement idéologique, tout essentiel qu'il soit, peut dans une loi fondamentale. [url=http://www.tattoochitchat.com/view/post:1853142]boots ugg pas cher Iliad résultat meilleur que[/url] C'est la confusion entre le juridique et l'idéologique qui atteint son acmé dans la dénonciation du sionisme assimilé à un racisme, origine du malheur palestinien. Sans à dans le débat pour si telle assertion est juste ou erronée, cette mention, pour inutile qu'elle soit dans [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] l'économie d'une constitution, sera per?ue comme une provocation par [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] les alliés occidentaux, américains et européens.
Le texte s'avère en outre bavard, [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] particulièrement dans le préambule où nous nous trouvons inondés par des considérations pseudo-humanistes fumeuses qui veulent de la Tunisie le pays de la citoyenneté fraternelle dont la dignité et la solidarité auraient à éclairer le monde et à la cause de tous les opprimés de la terre, au nom [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] de son identité arabo-islamique. Ce sont là des propos creux, vains, des voeux pieux dont on peut se pour à peu de frais son orgueil.
D'évidence, les constituants jouent au plus malin pour être fidèles aux recommandations de l'organisation des Etats islamiques qui appellent à ne pas cet article 18. Ce souci est repérable dès le préambule, au deuxième paragraphe où les droits de l'homme sont conditionnés en amont par "les principes immuables ["thaw?bit"] de l'islam", en aval par "les spécificités culturelles du peuple tunisien". Bref, face à ce refus manifeste de la liberté de conscience, le législateur se réserve le droit de au commandement de la charia qui condamne l'apostat à la peine capitale.
Par une telle assertion, les constituants s'engagent dans une polémique intempestive, préjudiciable, qu'ils n'auront pas le moyen de dans le contexte d'une loi fondamentale qui aurait d? se sur sa t?che principale, à la liberté et [url=http://cmxx.stjpedu.net/guestbook.asp]giuseppe z[/url] l'égalité aux membres qui [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] partagent leur vie au sein d'une même cité.
Aussi est-elle plus idéologique que juridique. Si elle est adoptée, ce sera le désastre de la régression et la voie ouverte vers la théocratie et la cl?ture archa?que. Si elle est rejetée, la crise perdurera et la légitimité des islamistes, et au-delà d'eux, des constituants toutes couleurs confondues, sera encore plus érodée. En somme, la révolution continue.
D'autres preuves confirment cette démarche. Tel l'article 22 qui affirme que "le droit à la vie est sacré, il n'est pas admis d'y sauf dans des conditions établies par le droit" : ce qui veut que la peine de mort est reconduite au sein même de la reconnaissance du statut sacré de la vie.
Certes, tout texte implique interprétation, le sens tremble toujours, le lecteur peut l' dans telle ou telle direction. Mais toute interprétation reste déterminée par l'horizon sur lequel débouche l'infini du sens. Or, de fait, l'horizon de cette constitution ouvre des brèches dans la logique du droit positif par lesquelles seraient introduites les dispositions de la charia. Les islamistes, dans [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] ce texte, avancent masqués. Notre r?le est de leur ?ter le masque qui travestit leur dessein.
On comprend pourquoi cet article évoque "la liberté de croyance" : il le fait pour éluder la liberté de conscience telle [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler[/url] qu'elle est définie dans l'article 18 de la Déclaration universelle des droits de l'Homme votée à l'ONU en 1948. Cet article implique la liberté d' n'importe quelle religion, de de religion, de d'une religion et d' dans une autre, et même de n'en pas.
La même confusion s'exprime [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] à travers l'appel à la décentralisation et à l'autonomie des régions, qui se trouvent contrariées par l'insistance sur la centralité de l'Etat. Six mois après le délai prévu, la Constitution qui nous est proposée est sous tous rapports inacceptable. Ses rédacteurs avancent masqués pour le projet islamiste d'Ennahda.
Outre l'occultation de la diversité qui nourrit l'identité du pays, je vois dans cet appel à l'unité nationale, à l'origine d'un processus qui finit par un accomplissement islamique, la fin de l'Etat-nation qui aurait pour vocation de se dans l'utopie du califat.
Cette proposition constitutionnelle s'avère encore plus confuse par sa volonté de mêler le régime parlementaire au régime présidentiel. Là encore, il s'agit de l'option pour un régime parlementaire par l'apparence d'un régime mixte. Car, paradoxalement, le président, fortement légitimé par le suffrage universel, se trouve pour ainsi dépouillé des attributs de l'exécutif ; il n'a autorité plénière que sur l'ée, dans un Etat où l' est, à tout le moins, d'une puissance relative. Et les rouages entre l'exécutif et le [url=http://bbs.systemabc.com/viewthread.php?tid=918251&extra=]peuterey Retro & Magic Gobeliiins[/url] législatif sont tellement tatillons, tellement contraignants qu'ils ne peuvent qu' la décision, ce qui engendrera la paralysie de l'Etat. Mais peut-être est-ce cela qui est recherché pour précipiter le dépérissement d'un tel Etat, censé être une étape dans le processus qui aurait à nous vers la restauration du califat.
ont refusé de le . Ce texte est pervers, bavard, confus.
Mais il est légitime d'y aussi une logorrhée destinée à la diversité constitutive de la Tunisie, laquelle ne s'est pas configurée par le seul apport arabo-islamique, mais aussi par le substrat berbère, juif et africain comme par les multiples apports méditerranéens, de Carthage à Rome, de l'Andalousie à l'Empire ottoman et à la francophonie. Je rappelle que la diversité des apports de civilisation est explicitement énoncée dans la Constitution marocaine de 2011 où il est confirmé que l'identité arabo-islamique du pays est enrichie par les dimensions amazigh, africaine, méditerranéenne, juive, andalouse.
Pervers, il l'est pour ce qui concerne les références à l'. Les constituants ne se sont pas contentés de la reprise de l'article premier de la Constitution de 1959 qui précise que "la est un Etat libre, indépendant, [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] souverain, l'islam est sa religion, l'arabe sa langue, la république son régime". Or l'explicitation, en fin de parcours, dans l'un des tout derniers articles, le 136 (sur 139), qui précise que "l'islam est la religion de l'Etat", procède d'un glissement de sens qui transforme le descriptif en prescriptif. Par cette précision, la référence à l'islam dans l'article premier ne peut plus être lue comme un constat à propos d'une société dont la majorité des membres professe l'islam. S'il dispose d'une identité religieuse déterminée, exclusive, comment l'Etat peut-il être "civil, fondé sur la citoyenneté, la volonté populaire, la transcendance du droit", comme l'affirme l'article 2 ? Comment peut-il être "protecteur de la religion, chargé de la liberté de croyance, de la pratique [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] des cultes...", tel qu'écrit dans l'article 5 ?
En outre, ce même article 5, destiné à la liberté religieuse, ne manque pas d'ambigu?tés puisqu'il [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] y est écrit que "l'Etat est protecteur de la religion" et non des .


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