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hollister sale Nouvelle donne au Moyen-Orient, par
PostPosted: Wed 21:49, 11 Sep 2013
xyrva0h5

 
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Ainsi, en Irak, les Etats-Unis trouveraient leur avantage à un consensus régional minimal incluant l'Iran, au lieu d'une confrontation dans laquelle Téhéran est susceptible de d'un ascendant croissant, à mesure que la présence américaine [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] s'efface. Une volonté partagée de prévenir les risques d'un conflit entre Isra?l et Hezbollah pourrait Washington et Damas à y de concert.
Enfin, elle con?oit comme naturelle et immuable une division qui n'est que le produit des profonds changements qui ont affecté la région depuis la fin des années 1990, et qui n'ont eux-mêmes rien de permanent.
Robert Malley, directeur du programme Moyen-Orient de l' Crisis [url=http://www.mylnefieldanalysis.co.uk/barbour.html]barbour factory shop[/url] Group. Né en 1963, il a été du président américain Bill Clinton pour les affaires israélo-arabes de 1998 à 2001. Il dirige une équipe de chercheurs dans la région pour l'ICG, une organisation non gouvernementale spécialisée dans la prévention et la résolution des conflits.
Un des pays les plus séculiers du monde arabe, la Syrie, est également celui qui s'aligne sur les positions les plus militantes, offrant son soutien aux islamistes du Hamas comme du Hezbollah.
La guerre globale contre le terrorisme n'était, à vrai , qu'une tentative grossière de un ordre binaire, une idéologie pouvant la diversité des adversaires et les contradictions inhérentes à son propre camp. Elle était d'emblée vouée à l'échec parce qu'elle n'était que le rejeton un peu difforme d'une ère dépassée. Ce manichéisme s'est sapé de lui-même, qui plus est, en contribuant au déclin de la puissance américaine, à l'embarras du camp des modérés, et à la prolifération des conflits.
Pour les Européens, qui semblent toujours un changement plus profond à Washington, il est grand temps d' la voie et d' leurs marges de manoeuvre spécifiques, dans une partie du monde dont ils sont beaucoup plus proches et dont ils absorbent quantité de ressources et d'immigrants. Ce que l'Europe semble se à , tant elle se compla?t dans son r?le d'auxiliaire amer des Etats-Unis, c'est que son suivisme mine sa crédibilité au Moyen-Orient tout autant que les péchés originaux de Washington atteignent celle de l'Amérique.
Bien s?r, un changement de stratégie n'est pas sans danger, les alliés de toujours risquant de se sans que l'on puisse réellement sur les partenaires du moment. Reste à si les intérêts occidentaux sont mieux servis par un paradigme obsolète, en décalage saisissant avec la perception de ceux-là mêmes qu'il est censé décrire, et - surtout - .
le Moyen-Orient comme une région figée dans le temps, coincée entre régimes autoritaires archa?ques et mouvements islamiques rétrogrades, enfermée dans un conflit immémorial et cyclique. Mais c'est là le reflet d'une rigidité des perceptions occidentales, concernant une région qui fluctue beaucoup plus vite que l'idée que l'on s'en fait.
Le principal point de convergence autour duquel s'organise le camp dit "des militants", c'est la nécessité de ce qu'ils per?oivent comme un projet hégémonique israélo-américain. La logique occidentale, [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] qui ne leur offre que de de bord ou de dans la confrontation, définit un contexte [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] qui rend la cohésion de ces acteurs, aux intérêts pourtant complexes, particulièrement facile à . A l'inverse, des contradictions de plus en plus aigu?s se font du c?té des modérés, minés par les déboires du processus de paix, désorientés par les capacités amoindries de leadership américain, et enclins à se sur eux-mêmes.
Pourtant, le paradigme modérés-militants inspire toujours, pour l'essentiel, les politiques poursuivies par l'Occident. Or [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] cette ligne de fracture entre, d'un c?té, les acteurs qui partagent nos valeurs et nos intérêts, et, de l'autre, ceux qui les combattent par principe, fait peu de cas de la réalité.
Ce coup de pied dans la fourmilière a-t-il pu des retombées fécondes, cela reste encore à démontrer. Il aura au moins offert une chance à la société irakienne et à l'Etat libanais de se [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] - ? combien péniblement - d'une impasse trop longtemps supportée. Mais les défis posés par ce bouleversement stratégique sont multiples et durables.
La décennie 1990 s'est ouverte sur un pic de puissance américaine, quand George Bush senior maniait aussi vigoureusement l'instrument militaire que la (en orchestrant la conférence de paix de Madrid). Son successeur, Bill [url=http://www.buynflticketsonline.com]Cheap NFL Tickets[/url] Clinton, endossa une nouvelle fondée sur deux piliers : "double endiguement" de l' et de l', et régulation du conflit israélo-arabe à [url=http://cgi.www5d.biglobe.ne.jp/~riding/aska/aska.cgi/http:/https:/r-forge.r-project.org/tracker/download.php/39/219/2228/213/pr3.html%252BResult:%252Bchosen%252Bnickname%252B%2522Robxvv96%2522%3B%252Bsuccess%3B]doudoune moncler homme Le sor[/url] travers le processus de [url=http://gazkole.net/blogs/post/46470]www.mansmanifesto.com Mobilisation pour lAmazonie équatorienne, déchirée entre pétrole et biodiversité[/url] paix. S'y ajoutait la neutralisation de la question libanaise, désormais soumise à une pax syriana.
Dès lors, on ne se s'étonnera guère des difficultés que les Etats-Unis rencontrent à de gérer des situations compliquées équipées d'un paradigme simpliste et rigide. Comment Isra?l, le parti séculier Fatah, l'Arabie saoudite salafiste, les forces libanaises chrétiennes, et le premier ministre irakien sortant, le chiite Nouri Al-Maliki, dans un même camp alors que ne les relient ni valeurs communes ni intérêts partagés, mais tout au plus une certaine alliance avec Washington pour des raisons variées, parfois conjoncturelles et souvent contradictoires ?
Cette multiplication des zones de tension s'est produite conjointement avec un affaiblissement de la crédibilité et de l'influence américaines, et ce à double . D'une part, la capacité militaire des Etats-Unis a révélé ses profondes limites - directement, à travers ses déboires irakiens et, indirectement, par le biais des échecs israéliens au Liban et à Gaza.
En somme, l'administration Bush employait un paradigme hérité de la guerre froide, quand la diplomatie s'ancrait dans des relations bilatérales relativement stables, et que Washington pouvait s' sur ses alliés pour des intérêts clairement définis.
Ce faisant, Washington était parvenu à les trois principales arènes dans lesquelles se jouent les conflits régionaux, à la ligne de fracture arabo-perse, les territoires palestiniens occupés et l'Etat en perpétuel qu'est le . Cet équilibre permettait aussi la formation d'un triangle --, dont la convergence relative garantissait des relations interarabes moins conflictuelles que de coutume. Au cours d'un processus de paix qui - quoique frustrant - nourrissait quelque espoir, l'alliance toujours étroite des Etats-Unis avec devenait aussi moins intolérable aux yeux de la région.
Sur le dossier , ne faudrait-il pas réfléchir autrement au cas israélien, pour en légitimité dans le monde arabo-musulman ? Concernant le processus de paix, l'administration Obama pourrait, là aussi, une approche plus élastique, approfondissant les liens avec Damas, renouant les négociations israélo-syriennes, desserrant le blocus qui asphyxie Gaza, prenant langue avec la diaspora palestinienne et montrant plus de souplesse envers la réconciliation interpalestinienne.
D'autre part, la politique des Etats-Unis s'est placée systématiquement sur le plan des valeurs, déployant sans rel?che un argumentaire moraliste, à un moment où l'image du pays constituait justement son plus grand point faible. Impérialisme en Irak, attitude réductrice face à l'islamisme, rejet du résultat des élections palestiniennes, aveuglement face aux agissements israéliens, violations des droits de l'homme : difficile d' administration plus repoussante pour une opinion publique arabe qu'elle entendait pourtant .
Aujourd'hui, la vision occidentale dominante, qui scinde la région en deux camps - modérés qu'il faut et militants qu'il s'agit d' - est à la fois paradoxale et décalée des réalités. Elle s'inscrit dans le prolongement d'une administration Bush manichéenne que le monde s'accorde par ailleurs à . Elle [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] présuppose l'existence d'un projet occidental convaincant, susceptible de les modérés et de leur conférer des arguments, alors même que [url=http://www.mansmanifesto.com]www.mansmanifesto.com[/url] la crédibilité des Etats-Unis et de l' est à son nadir.
Le manichéisme de Washington, sommant les acteurs locaux de résolument leur camp, a eu pour autre [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] conséquence d' ses alliés dans une relation aussi exclusive qu'inconfortable, tout en renfor?ant l'axe opposé. L'iniquité des Etats-Unis dans les perceptions populaires donnait force aux p?les [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] de "résistance", notamment l'Iran, la Syrie, le Hezbollah et le Hamas. Une logique de confrontation systématique venait les relations souvent ambivalentes que ces acteurs entretiennent entre eux.
Chaque entité elle-même est loin d'être monolithique, même si les Etats-Unis et l'Europe ne savent que de ces subtilités. L'évolution historique du Hamas, par exemple, en fait tout à la fois un mouvement de prédication religieuse, un réseau de structures caritatives, un maquis de résistance et un parti politique épris de ; aucune de ces identités acquises successivement n'a effacé l'autre, mais elles se retrouvent à des degrés divers dans chacun de ses membres. C'est aussi une organisation éclatée géographiquement, exposée à des attentes populaires, des influences extérieures et des visées stratégiques très différentes à Gaza, en Cisjordanie, à Damas ou dans les camps palestiniens du Liban.
Le camp adverse, du reste, est tout aussi bigarré. Sur le plan des fondements idéologiques, des intérêts concrets, des contraintes pratiques et même de leur composition sectaire, la République iranienne, le régime syrien et les mouvements non étatiques que sont le Hezbollah et le Hamas recèlent autant de dissemblances que d'accommodements. Leurs relations en sont naturellement fluides, évoluant au gré de leurs ajustements respectifs à des dynamiques régionales changeantes. Ainsi la Syrie et l'Iran se retrouvent-ils dans des bords antagonistes dans le rapport de force qui s'amorce autour de l' de l'Irak.
Enfin, dans chacune des trois arènes régionales, la politique de Washington leva, très concrètement, les obstacles qui se posaient à la montée en puissance de ses ennemis. Ainsi, les Etats-Unis permirent celle de l'Iran en Irak, du Hezbollah au Liban et du Hamas en .
Cette approche des Etats-Unis réduit leur aptitude à reconna?tre des opportunités qui naissent de convergences [url=http://lastfirstdate.net/profile.php?uid=1]hogan outlet La numéro un du ping-pong français e[/url] fortuites avec des acteurs qui tombent du mauvais c?té de leur cloisonnement conceptuel. L'Iran et l'Arabie saoudite, ennemis jurés, sont des partenaires en miroir d'une même conception sectaire de l'Irak, tandis que les intérêts américains se rapprochent davantage, à l'heure actuelle, d'une vision portée par la Syrie et la Turquie.
Tout d'abord, le legs de l'administration Bush est d' réveillé les trois épicentres [url=http://www.mylnefieldanalysis.co.uk/barbour.html]barbour outlet[/url] de tensions mentionnés plus haut, provoquant des changements tectoniques en invitant à une renégociation des rapports de force à un niveau interétatique (opposant notamment Isra?l, l'Iran, l'Arabie saoudite, la Syrie, l'Egypte et la ) et infraétatique (au Liban, sur la scène palestinienne et en Irak).
La politique menée par George Bush junior et, surtout, sa réaction aux attentats du modifièrent brutalement la situation. Le renversement des talibans puis de Saddam Hussein affranchit l'Iran de ses entraves et ouvrit la bo?te de Pandore en Irak. La redéfinition du processus de paix, subordonné à la fois à un changement de leadership palestinien et à la lutte contre un "terrorisme" protéiforme, contribua à en deux la région en général, et la scène palestinienne en particulier. Enfin, un statu quo, certes indéfendable, prenait fin au Liban, laissant place à une tentative de ralliement de ce protectorat syrien au camp occidental, par l'isolement de Damas et le désarmement du Hezbollah.
Les Etats-Unis n'en continuent pas moins de définir leurs positions selon une grille semble-t-il immuable, dénon?ant Téhéran et Damas, approuvant Riyad et Ankara. De même, les Etats-Unis peuvent-ils s' exclusivement sur Le Caire, Amman ou même Riyad pour leur politique de paix à l'heure de la multipolarité arabe, de la perte de crédibilité de ses alliés régionaux et, surtout, de la formidable caisse de résonance que constituent le Hamas, le Hezbollah, la Syrie, l'Iran, sans Al-Jazira ?
Peter Harling, directeur des activités de l'International Crisis Group en Irak, en Syrie et au Liban. Fran?ais né à Bristol en 1976, il a travaillé en Irak de 1998 à 2004 en tant que chercheur en sociales et consultant, avant de s' à Beyrouth pour le compte de l' Group. Il est à Damas depuis 2006.

Ce dernier, symbole du radicalisme chiite, s'est ajusté à un système politique libanais aux antipodes de ses principes-clés. On peut être un Arabe progressiste et la?que tout en affichant son hostilité aux Etats-Unis et à l'Occident - tout comme on peut être proche du camp occidental et avec certains milieux djihadistes. Téhéran, leader du camp antiaméricain, épouse fidèlement la logique des axes chère aux Etats-Unis, tandis que la Turquie, alliée loyale de Washington, s'en sépare en cherchant à les lignes.
Prendre en compte cette nouvelle donne régionale signifierait, pour l'Occident, avec les rigidités actuelles pour leur une politique qui conjuguerait alliances traditionnelles et partenariats à la carte, au gré des enjeux, répondant aux configurations fluides et ambigu?s qui se font et se défont dans la région.


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