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"KIT DE SURVIE"
Béatrice Gurrey
Il est vrai que, si "les inégalités sociales de réussite scolaire se réduisent", selon la direction de l'évaluation et [url=http://www.shewyne.com/woolrichoutlet.html]woolrich sito ufficiale[/url] de la [url=http://www.par5club.com/louboutin.php]louboutin[/url] prospective (DEP), [url=http://www.r30.co.jp/cgi-bin/aska.cgi/aska.cg/b/span/aska.cgi]www.mxitcms.com/abercrombie/ [/url] les différences de carrières scolaires selon le milieu d'origine persistent au collège : 92 % des enfants de cadres parviennent en quatrième sans , mais seulement 65 % des enfants d'ouvriers [url=http://www.diecastlinks.co.uk]hollister uk[/url] non qualifiés et 57 % de ceux d'inactifs. Lors des tests d'évaluation réalisés en début de sixième, les enfants d'ouvriers qualifiés obtiennent en moyenne 11 points de moins en français que les enfants de cadres ; les enfants d'inactifs, 15 points. De même, le niveau général de l'élève à l'entrée en sixième "constitue de très loin le prédicteur le plus sûr de l'issue du parcours au collège", selon une autre enquête de la DEP (Le Monde du 12 mars). Autrement dit, le niveau initial des élèves laisse "une empreinte forte" sur leur cheminement ultérieur.
De plus, les inégalités s'accroissent entre les établissements, comme le souligne ( ci-dessous). Ainsi sur les "classes européennes", utilisées comme de sélection, de même que l'on choisissait naguère l'allemand en première langue ou une nouvelle option latin, on peut dans un grand rectorat trois réponses différentes selon l'interlocuteur, y compris qu'elles sont "illégales" ! Inlassablement dénoncée, l'orientation par l'échec vers les formations professionnelles ou technologiques n'a guère évolué. L'expérimentation de sixième a été généralisée avant même qu'en soient connus les résultats. Pourtant, il ne suffit pas de plus d'autonomie aux établissements : encore faut-il que ceux-ci aient la volonté et les moyens de s'en . C'est bien ce qu'a prouvé l'échec de la première rénovation pédagogique des collèges conduite par Louis Legrand au début des années 80. Les 368 collèges qui se sont "lancés" l'an dernier, de gré ou de [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]www.mxitcms.com/abercrombie/[/url] force, testaient déjà depuis plusieurs années leurs propres solutions pour contre l'échec. Il s'agissait d'enseignants et de chefs d'établissement motivés. Mais ailleurs ?
A des enseignants, des élèves, des parents qui ont entendu pendant dix ans le message des "80 % d'une classe d'âge au niveau [url=http://www.thehygienerevolution.com/hollister.php]www.thehygienerevolution.com/hollister.php[/url] du baccalauréat", on dit aujourd'hui qu'il s'agit d'une "duperie". Depuis trois ans, les taux de passage en seconde chutent de façon significative, tandis qu'augmentent les redoublements en fin de troisième (plus de 10 %) et les sorties vers l'apprentissage (5,7 %). Les familles elles-mêmes demandent de moins en moins le passage en seconde générale 69 % en 1995 contre 73 % en 1991 , comme le relève la Géographie de l'école (mars 1996). Au total, l'histoire du collège unique ressemble à celle des [url=http://www.marrakech-hotel.fr]www.marrakech-hotel.fr[/url] mathématiques modernes. Conçues dans une idéologie d'école pour tous, elles devaient lieu à une notation plus objective que les disciplines littéraires, apanage supposé des classes aisées. Trop abstraites pour les nouveaux publics du collège, elles sont devenues un redoutable outil de sélection. Cet instrument supposé de démocratisation a abouti à pérenniser les inégalités.
, que celui-ci [url=http://www.riad-marrakesh.fr]abercrombie pas cher[/url] juge assassiné. Certains désespèrent des résultats des élèves d'aujourd'hui comparés à ceux des élèves des années 20 trop mauvais, [url=http://www.corsodiesperanto.it/hoganit.html]www.corsodiesperanto.it/hoganit.html[/url] comme des résultats au bac 1995 trop bons. Jusqu'aux enseignants qui viennent de dans une étude récente (Le Monde du 6 mars) leurs doutes sur l'efficacité du système éducatif.
Autre point faible, les contenus de l'enseignement. A l'heure où la commission Fauroux plaide pour un "kit de survie" délivré à tout jeune quittant le système scolaire à seize ans, tandis que le président du Conseil national des programmes, , proposait une façon neuve de les programmes du collège, la révision [url=http://www.teatrodeoro.com/hollisterde.php]hollister deutschland[/url] entreprise ne semble pas trouvé sa voie : tout au plus s'agit-il d'un toilettage, assorti d'un louable souci de clarté. [url=http://rover.ebay.com/rover/1/711-53200-19255-0/1?campid=5336182395&customid=pubster&toolid=10013&mpre=http%3A//cgi.ebay.com/ebaymotors/2pcs-Neon-LED-Bike-Car-Tyre-Tire-Green-Valve-Caps-Light-/320518985750]www.corsodiesperanto.it/moncl[/url] La voie explorée par François Bayrou, celle de la "confiance au terrain", de la "souplesse" accordée aux établissements concernant deux piliers traditionnels de l'enseignement, les horaires et les programmes jusqu'à être qualifiée de "déréglementation" par certains syndicats est-elle en mesure d'y ré ? Cela reste à . Une partie de la droite voit dans l'apprentissage un remède à tous les maux. La gauche a refusé de [url=http://www.ygxsw.com/home.php?mod=space&uid=10730][/url] se de la question. Il faudra bien pourtant le chaînon central du système éducatif. Sous peine d'explosion.
DIFFÉRENCES PERSISTANTES
Le collège, qui en est le pilier central, est dans la ligne de mire. C'est là, de la sixième à la troisième, que se noue l' des élèves. C'est à son propos que font rage les débats sur l'école : celui des illusions perdues de la démocratisation, celui de la sélection, celui de la professionnalisation. Alors qu'un décret du ministère de l'éducation [url=http://www.corsodiesperanto.it/woolrich.php]woolrich outlet[/url] nationale tente de [url=http://www.riad-marrakesh.fr]www.riad-marrakesh.fr[/url] l'édifice ( ci-dessous), les polémiques resurgissent. En début d'année, les violences intervenues dans des établissements scolaires ont pris une dimension particulière. Essentiellement concentrées au collège, elles [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] ont désigné celui-ci comme le lieu de tension le plus fort du système. Collège "unique" depuis Valéry Giscard d'Estaing et la réforme Haby de 1975, c'est-à-dire accueillant théoriquement tous les élèves de la sixième à la troisième, l'"école moyenne" aurait manqué sa cible.