www.luntacunt.fora.pl

xyrva0h5

Il faut aussi bien méconna?tre l'histoire pour histoire et mémoire et celle-ci au service de médiocres manipulations politiques, comme le fait l'actuel président qui voudrait bien nous dans une dictature quasi orwellienne de l'émotion. Dans un texte célèbre, Pierre Nora a bien démontré l'opposition profonde entre mémoire et histoire?: "La mémoire installe le dans le sacré, l'histoire, parce qu'opération intellectuelle et la?cisante, appelle analyse et discours critique... La mémoire sourd d'un groupe [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] qu'elle soude... il y a autant de mémoire que de groupes, elle est par nature multiple et démultipliée. L'histoire, au contraire, appartient à tous et à personne, ce qui lui donne vocation à l'universel" (Les Lieux de mémoire). Lucien Febvre est même allé plus loin, retrouvant la fameuse nécessité d' dont [url=http://www.wuxianbang.com/forum.php?mod=viewthread&tid=78660]hollister outlet sale Football européen le Bar a et le Real se baladent, le B[/url] parlait Renan?: "Un instinct nous dit qu' est une nécessité pour les groupes, pour les s qui veulent . L'histoire répond à ce besoin. Elle est un moyen d' le passé pour l'empêcher de trop sur les épaules des hommes" (Vers une autre histoire). A trop et mal les devoirs de mémoire, on renforcera les communautarismes au détriment de la [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] nation. Au contraire, l'histoire doit de préparer l'. "On fait sans cesse le de mémoire, mais un événement ne sert à rien, même pas à éviter qu'il ne se reproduise, si on [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] ne l'explique pas. Il vaut mieux que l'humanité se conduise en fonction de raisons que de sentiments", note (Douze le?ons sur l'histoire);
Commen?ons par cette remarque d'un connaisseur?: "Un peuple qui n'enseigne pas son histoire est un peuple qui perd son identité?", Fran?ois Mitterrand, 1982. Le débat sur l'identité nationale est l'occasion de le texte de Renan de 1882, Qu'est-ce qu'une nation?? Pour Renan déjà, la nation se construit contre le communautarisme?: "Prenez une ville comme Salonique ou Smyrne, y trouverez cinq ou [url=http://www.mansmanifesto.com]doudoune moncler[/url] six communautés dont chacune a ses souvenirs et qui n'ont entre elles presque rien en commun. Or l'essence d'une nation est que tous les individus aient beaucoup de choses en commun, et aussi que tous aient oublié bien des choses. Aucun citoyen fran?ais ne sait s'il est burgonde, alain, ta?fal, wisigoth". La nation est construite par l'histoire?: "La nation moderne est donc un résultat historique amené par une série de faits convergeant dans le même sens..." Et la nation vit par l'histoire et par la volonté de l'histoire?: "Une nation est une ?me, un principe spirituel. Deux choses qui, à vrai , n'en font qu'une, constituent cette ?me, ce principe spirituel... L'une est la possession en commun d'un riche legs de souvenirs, l'autre est le consentement actuel, [url=http://bbs.heejiaju.com/bbs/read.php?tid=16986]peuterey outlet Un seul plein dessence pour le libre-échange[/url] le désir de ensemble, la [url=http://www.bankonco.com/hollister.php]hollister[/url] volonté de à l'héritage qu'on a re?u [url=http://www.getconversational.com]hollister france[/url] indivis... des gloires communes dans le passé, une volonté commune dans le présent?; fait de grandes choses ensemble, en encore."
Il faut donc se , au nom de l'identité nationale, de l'intégration, mais surtout au nom de l'intelligence et même de l'efficacité économique pour que l'enseignement continue à des têtes bien [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] faites et harmonieusement remplies?; donc pour l'enseignement de l'histoire en terminale scientifique et son rétablissement dans l'enseignement technique. Et aussi pour un enseignement scientifique dans les classes littéraires, un enseignement qui permette d'acquérir une bonne connaissance des principes, méthodes et résultats fondamentaux des sciences et qui pourrait être basé sur l'histoire [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] des sciences et des techniques.
En France donc, l'identité nationale s'enracine dans la historique, comme [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] le note Antoine Prost dans son ouvrage remarquable Douze le?ons sur l'histoire. Les républicains ont compté sur l'histoire pour développer le patriotisme et l'adhésion aux institutions – c'était tout le projet magnifique de Lavisse. Ce fait – l'importance de l'histoire – n'est peut-être pas aussi universel que le pensait Renan – il semble par exemple que l'Angleterre se pense, se représente à elle-même davantage par l'économie . Mais en France, l'importance de l'histoire est indiscutable?; c'est sans doute le seul pays où l'enseignement de l'histoire est, au sens littéral, une affaire d'Etat, qui peut être évoquée en conseil des ministres... et de véritables passions.
HISTOIRE ET IDENTIT? NATIONALE
On a parfois [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] reproché aux socialistes de par idéologie détruire les formations élitistes. Ils n'ont rien fait de tel, et les plus courageux ou les plus lucides ont défendu l'élitisme républicain. Il est paradoxal de aujourd'hui la droite, du moins celle qui est au , s' à dévaloriser la section S, ce qui, évidemment, ne fera aucun bien [url=http://www.par5club.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] à la section L, qu'on n' d'ailleurs pas en raillant l'étude de [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] La Princesse de Clèves. Faut-il ici d'autres raisons que le faible intérêt porté à l'enseignement dans la présidentielle?? Qu'en pensent des électeurs de droite plus traditionnels??
est l'auteur d'Histoire des femmes scientifiques, Plon 2006.
L'HISTOIRE CONTRE LES MANIPULATIONS DE LA M?MOIRE
Il faut donc sans doute que nos gouvernants actuels connaissent bien mal leur pays ou qu'ils s'en [url=http://cgi.ebay.co.uk/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&rd=1&item=350246077266&ssPageName=STRK:MESE:IT]hollister Homo Eroticus[/url] sentent bien détachés pour pensé que la suppression des cours d'histoire dans les terminales scientifiques, principalement pour des raisons d'économie maquillées en volonté de les filières littéraires, passerait sans de réactions.
près de la moitié des élèves de la filière générale d'un enseignement d'histoire en terminale, tentons un dernier baroud. L'historien des que je suis ne peut évidemment se résigner à cet appauvrissement de notre enseignement?: veut-on que les scientifiques dont nous avons tant besoin soient ces spécialistes idiots que dénon?ait déjà Comte ?

Il y a vraiment une méchante ironie à un débat sur l'identité nationale et à en même temps l'histoire en terminale pour les séries scientifiques, en cette année de terminale qui doit le socle commun de l'enseignement et une réflexion plus approfondie sur le moderne gr?ce au historique – que l'on pense au superbe programme exposé, rêvé par Braudel dans sa Grammaire des civilisations.