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hollister sale ENCORE DES MOTS CONTRE LA TORTURE
PostPosted: Thu 14:37, 12 Sep 2013
xyrva0h5

 
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PHOTO DE VIOL...
Je suis dans l'Humanité la campagne qui fait suite à l'appel des " Douze " pour la reconnaissance officielle de la torture pendant la guerre d'Algérie. Fils [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] d'un communiste, résistant FTP, membre du PCF dès 1952, j'ai été appelé le 9 mars 1956 avec le contingent de la classe 56 - 1 A et incorporé directement à Oran, au 2e bataillon de zouaves. Je n'ai été rendu à la vie civile que le 24 février 1958 après 24 mois passés en totalité en Algérie (...) Oui, j'ai eu connaissance de la torture, pratiquée régulièrement à proximité immédiate des locaux que nous occupions au hasard des cantonnements. Oui, j'ai entendu les hurlements atroces des malheureux qui la subissaient. Oui, on m'a fait monter la garde [url=http://www.rivaluta.it/hot/hogan.asp]outlet hogan[/url] devant la porte du local réservé. Oui, j'ai été contraint d'assister aux tortures [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] subies, dans sa maison, par un laboureur ramassé au hasard d'un ratissage !
Oui, d'autres faits tout aussi abominables ont été perpétrés, dont on ne parle pas assez : exécutions sommaires pratiquées devant les recrues, en guise " d'apprentissage " ; massacres massifs (corvée de bois) de prisonniers torturés, destinés à supprimer des témoins potentiellement gênants ; déplacements de populations entières (vieillards, femmes, enfants en bas ?ge) de villages rasés ensuite à l'explosif ; sans parler des vols et des viols. Dans mon bataillon, circulaient des photographies du viol d'une toute jeune fille algérienne, prises par les auteurs eux-mêmes (...) J'ai refusé, à deux reprises, d'exécuter l'ordre qui m'était donné d'achever un prisonnier. Bien que j'aie pu échapper aux plus hautes sanctions disciplinaires, ce refus me valut le ressentiment, dissimulé, des gradés, et au cours des opérations qui suivirent, l'affectation aux missions les plus dangereuses, de manière à tenter me faire abattre, au combat, par fellaghas interposés.

Joseph PENTAGROSSA - La Seyne-sur-Mer (Var)

DIX ANS SANS EN PARLER
Ce que j'ai vécu là-bas (mai 1959-ao?t 1961) est d'une grande banalité... et pourtant je suis resté plus de dix ans à n'en jamais parler à personne. Incorporé direct en Algérie en mai 1959, ma première chance a été d'être incorporé dans l'armée blindée-cavalerie, dont l'école d'officiers de réserve était à Saumur, France [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] (et non à Cherchel, Algérie, pour [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] l'infanterie). Cela m'a permis, après quatre mois de formation en Algérie - et déjà plusieurs opérations de " maintien de l'ordre " - de venir passer six mois en France. Ma deuxième chance a été de sortir de Saumur sous-lieutenant, assez bien classé pour pouvoir choisir une double affectation : neuf mois en opération en Algérie, suivis (pour peu que l'on en revienne) de neuf mois à N?mes dans un centre d'instruction.
Ma troisième chance a été - après deux mois passés sur le barrage électrifié qui longeait la frontière tunisienne - d'être transféré dans un petit poste, dans le sud du Constantinois, à la limite des Aurès : là, à part quelques grandes opérations, les missions sur le terrain étaient effectuées au niveau de la section de combat (30 hommes) dont j'étais le patron. J'ai pu ainsi, au prix de mille précautions (et avec un peu de chance, sans doute) éviter tout accrochage. J'avais des Algériens dans ma section : j'avais confié à l'un d'eux un fusil-mitrailleur tout en sachant combien cela était risqué en cas d'accrochage avec l'ALN. J'ai vu, au fil [url=http://www.rivaluta.it/css/moncler.html]moncler sito ufficiale[/url] des mois, se dégrader la mentalité de ceux que j'avais sous mes ordres, des gars du Nord pour la plupart, courageux, honnêtes et travailleurs. Il m'a fallu à plusieurs reprises intervenir pour interdire les brutalités lors des contr?les de nuit effectués dans la population semi nomade qui vivait là à cette époque (juste avant leur " regroupement " dans des camps). Il n'y avait plus un seul homme sous les tentes : la Légion étrangère était passée par là et s'était livrée à quelques " interrogatoires "... Un de mes compagnons, sous-lieutenant, appelé comme moi, a fini par accepter le r?le d'officier de renseignement [url=http://www.re-tek.co.uk/abercrombie.html]abercrombie and fitch[/url] : il ne torturait pas, mais il " assistait " aux interrogatoires. Ce n'était pas un salaud, ni un malade : simplement il était là, en opérations, depuis des mois et des mois, et on lui avait offert une jeep avec chauffeur, et il n'allait pas crapahuter dans les djebels...
J'étais à N?mes au moment du putsch des généraux, avec d'autres appelés, sous-lieutenants comme moi et qui rentraient d'Algérie. [url=http://www.eastscotinvest.co.uk/mulberry.html]mulberry sale[/url] Aucun d'entre nous n'a jamais raconté " sa " guerre, mais nous étions prêts à nous emparer de l'armurerie à ce moment-là et à combattre les putschistes et ceux qui les soutenaient. Nous l'aurions fait sans états d'?me, dans le rejet profond de cette guerre coloniale vécue. Bien que militant depuis quelque temps contre cette guerre, j'étais isolé au moment de mon incorporation : je n'ai pas eu le courage de refuser de partir. Je n'ai pas eu les moyens de déserter. Après ma libération, fin ao?t 1961, j'ai adhéré [url=http://www.rivaluta.it/hot/hogan.asp]hogan outlet[/url] au Parti communiste fran?ais et j'ai milité activement pour arrêter cette guerre. Un dernier mot : à tous ceux qui n'ont pas vécu cette guerre mais voudraient la comprendre (et surtout comprendre ce qu'ont ressenti les appelés dans leur immense majorité), je recommande Muriel le très beau film d'Alain Resnais. Il met en scène un jeune qui rentre d'Algérie, qui est physiquement intact, mais qui va mal : l'on apprend, au cours de l'histoire, qu'il a assisté à la torture d'une jeune Algérienne qu'ils avaient rebaptisée Muriel...
Paul PESSEMESSE - Marseille (Bouches-du-Rh?ne)

AU VAL-DE-GR?CE...
Je veux apporter mon témoignage à ceux que je lis quotidiennement dans l'Humanité qui me bouleversent et qui me permettent d'apprécier, après quarante ans, à quoi mon mari a échappé en tant qu'objecteur de conscience. Chez nous, tout a commencé [url=http://www.eastscotinvest.co.uk/mulberry.html]mulberry outlet[/url] par la mise au feu du livret militaire, en févier 1959. Mobiles : une fillette d'un mois, des amis algériens et surtout l'horreur de la guerre. S'ensuivirent des mois de cellule, l'armée ayant choisi de considérer Guy Chataignier comme un aliéné pour son refus de porter l'uniforme et de toucher [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] à aucune arme. Au [url=http://www.mansmanifesto.com]www.mansmanifesto.com[/url] cours de mes nombreuses visites au Val-de-Gr?ce, j'ai constaté l'état de ceux qui y étaient internés et qui, eux, revenaient d'Algérie. Je ne pouvais savoir, à cette époque, pourquoi ils étaient soignés en psychiatrie, encore que pour certains qui n'étaient pas en cellule, les ravages étaient visibles. Je garde toute ma reconnaissance au médecin major qui a fait interner mon mari pour le garder sous son contr?le, lui évitant ainsi le pire. Par la suite, le motif de sa réforme, bien que codé, lui a fermé la porte à plusieurs emplois.
D'autre part, entre 1959 et 1962, sont revenus d'Afrique du Nord plusieurs jeunes collègues de travail qui, après une brève évocation de ce qu'on les avait obligés à faire subir aux Algériens, refusaient définitivement d'en parler. J'ai pu constater combien ces gar?ons étaient marqués par leur séjour à l'armée. Puis une amie m'a prêté la Question d'Henri Alleg. Là, j'ai compris ce que mon mari refusait - ayant deux frères à peine plus ?gés (dont un para) qui ont fait tout leur service militaire en Algérie - il savait. Bien qu'en famille ils refusaient d'évoquer cette période. En 1959, j'ai eu droit à une enquête des RG à domicile. Je n'ai rien caché de nos motivations ; cependant, cette visite n'a pas eu de suites.
Andrée FRERE - Meaux (Seine-et-Marne)
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